Tournée diplomatique de Lacroix auprès des responsables libanais
Le Secrétaire général adjoint des Nations unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, a entamé sa tournée mardi en rencontrant le Premier ministre intérimaire, Najib Mikati, au Grand Sérail, en présence de la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka, du chef de la mission et commandant de la force de la Finul, Aroldo Lázaro, et du conseiller politique, Hervé Lecoq.

Les discussions ont porté sur les développements dans le Sud et sur les efforts en cours pour arrêter la guerre à Gaza.
Durant la réunion, le Premier ministre a réitéré «l'appel à la communauté internationale pour qu'elle mette fin à l'agression israélienne».

«Nous sommes à la recherche d'une stabilité permanente et nous plaidons en faveur d'une solution pacifique durable». Il a rappelé que le Liban était «prêt à négocier pour parvenir à un processus de stabilité durable au Sud-Liban et aux frontières nord de la Palestine occupée, et qu'il s'engageait à respecter les résolutions internationales, l'accord de cessez-le-feu et la résolution 1701».

Pour sa part, M. Lacroix a exhorté toutes les parties à «se calmer et à soutenir l'armée au Sud-Liban, et à poursuivre une coopération étroite entre elle et la FINUL».


M. Lacroix a ensuite rencontré le ministre des Affaires étrangères intérimaire, M. Abdallah Bou Habib, au ministère. À l'issue de la réunion, M. Bou Habib a déclaré que «les fermes de Chebaa constituent un pilier fondamental de la solution globale et de la cessation des tensions dans le sud, et qu'elles ne peuvent être contournées». «L'armée est un partenaire clé pour assurer la sécurité et la stabilité dans le Sud. Le fait qu'Israël l'ait prise pour cible avec 34 attaques depuis le début de la guerre de Gaza sape les efforts de maintien de la paix et de la sécurité», a-t-il ajouté.

Bou Habib a également noté qu'il «semble y avoir une initiative américaine pour mettre fin à la question de la frontière entre le Liban et Israël», ajoutant que «si cela se produit, nous aurions transformé l'occasion, à savoir la guerre actuelle, en une solution semi-finale».

Interrogé sur la position du Hezbollah selon laquelle «il n'est pas question d'arrêter quoi que ce soit avant la cessation des opérations militaires dans la bande de Gaza», Bou Habib a déclaré sans ambages que c'était là la position du Hezbollah et que c'était son droit.

M. Lacroix a ensuite rencontré le président de la Chambre, Nabih Berri, à Ain el-Tineh, en présence du chef de la mission et commandant de la force de la Finul, Aroldo Lázaro, et de la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka.
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