Geagea: La situation au sud n’est pas le fruit d’une décision libanaise
Samir Geagea, leader des Forces libanaises (FL), a estimé que «ce qui se passe à la frontière sud n’est pas le fruit d’une décision légale», en référence aux échanges de tirs d’artillerie entre le Hezbollah et Israël, qui ont débuté le 8 octobre dernier, au lendemain de l’attaque du Hamas contre l’État hébreu.

«Cette décision n’a pas été prise par le gouvernement, ni discutée au sein du Parlement, a-t-il poursuivi lors du dîner annuel des ingénieurs et architectes FL de la diaspora, donné vendredi soir à Meerab. «Cette décision n’a pas non plus fait l’objet d’une entente entre les différentes parties libanaises, a-t-il ajouté. Elle a été prise par un seul parti (en référence au Hezbollah), sur base de considérations non libanaises. Il la concrétise de façon unilatérale, faisant fi du danger de cette décision. À ce jour, nous comptons entre 80.000 et 100.000 déplacés.»


Affirmant son soutien au peuple gazaoui, M. Geagea a fait remarquer que les propos selon lesquels le front sud a été ouvert en soutien à Gaza ne sont qu’un «prétexte». Pour lui, en ouvrant ce front, «le Hezbollah, et à travers lui l’axe obstructionniste et l’Iran, visent à réaffirmer leur présence sur la scène régionale afin d’être associés aux négociations lorsque l’heure aura sonné». De ce fait, «ce sont les Palestiniens qui se seront battus à Gaza, alors que d’autres (l’Iran et ses alliés) s’assoiront à la table des négociations», a constaté M. Geagea.

Dans cette perspective, il a estimé que cette démarche est nuisible pour Gaza, d’autant que «le monde entier» cherche à combattre «cette chaîne de milices iraniennes, qui s’étend du Liban au Yémen, en passant par la Syrie et l’Irak».
Ici Beyrouth
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