Le président de la Chambre, Nabih Berry, a révélé devant la délégation parlementaire des Forces libanaises qui lui avait remis, le 31 octobre, la proposition de loi portant sur la prorogation du mandat du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, qu'il avait sollicité la médiation des Qataris pour débloquer la présidentielle.
Il souhaitait notamment que Doha reprenne ses contacts avec les différentes forces politiques libanaises.
La démarche de M. Berry a été confirmée par le Sérail. Cité par ses visiteurs, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a indiqué que la délégation qatarie l’a informé, en marge du sommet arabo-islamique en Arabie saoudite (11 novembre), de la requête formulée par Nabih Berry.
Selon les mêmes sources, la délégation a également fait savoir à M. Mikati que Doha est prêt pour cette mission de bons offices, mais que les Libanais doivent «nous aider». Pour les Qataris, le président de la Chambre doit fixer une date pour une séance électorale. «Sans cela, nous ne pouvons pas agir, car si une date n’est pas fixée pour la présidentielle, notre action et celles d’autres resteront vaines et sans utilité».
Qu’attend donc M. Berry pour convoquer une 15ᵉ séance électorale, conformément à la Constitution? La dernière avait eu lieu le 14 juin, alors que le palais de Baabda attend son nouveau locataire depuis plus d’un an.
Il souhaitait notamment que Doha reprenne ses contacts avec les différentes forces politiques libanaises.
La démarche de M. Berry a été confirmée par le Sérail. Cité par ses visiteurs, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a indiqué que la délégation qatarie l’a informé, en marge du sommet arabo-islamique en Arabie saoudite (11 novembre), de la requête formulée par Nabih Berry.
Selon les mêmes sources, la délégation a également fait savoir à M. Mikati que Doha est prêt pour cette mission de bons offices, mais que les Libanais doivent «nous aider». Pour les Qataris, le président de la Chambre doit fixer une date pour une séance électorale. «Sans cela, nous ne pouvons pas agir, car si une date n’est pas fixée pour la présidentielle, notre action et celles d’autres resteront vaines et sans utilité».
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