L'ONU lance sa campagne contre les violences basées sur le genre
Les organisations des Nations unies au Liban, en partenariat avec la Commission nationale pour les femmes libanaises (CNFL), ont donné samedi le coup d’envoi de la campagne internationale d’activisme contre la violence basée sur le genre (VBG). Cette campagne aura lieu du 25 novembre (Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes) au 10 décembre (Journée internationale des droits de l’Homme).

Placée sous l’égide d’«ONU Femmes», cette initiative inclut des messages sur les réseaux sociaux avec les hashtags #NoExcuse (pas d’excuses).

Cette année, les Nations unies, VBG et CNFL renforcent la campagne mondiale en lançant un appel à l’action au niveau national pour faire face aux risques accrus de violence fondée sur le genre, y compris en temps de crise. La campagne met l’accent sur l’importance de financer des stratégies visant à empêcher la violence de se produire en s’assurant que cela devienne une priorité dans la planification et le financement annuels du gouvernement (libanais) et des donateurs.


«La violence basée sur le genre est préjudiciable à la société dans son ensemble», a déclaré Joanna Wronecka, coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban. «Les femmes devraient jouer un rôle de premier plan en contribuant à la sécurité et au développement durable de leur pays», a-t-elle poursuivi.

La violence à l’égard des femmes reste l’une des violations des droits de l’Homme les plus répandues. On estime que 736 millions de femmes – une sur trois – ont été sujettes à une forme de violence à un moment dans leur vie.

La campagne internationale de 16 jours avait été lancée en 1991 par le premier «Women’s Global Leadership» (centre pour le leadership global des femmes) afin de sensibiliser l’opinion publique et mettre fin à la violence contre les femmes. L’initiative «Unite», lancée en 2008 sous l’égide du secrétaire général des Nations unies, soutient cette campagne de 16 jours.
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