En dépit des récents conflits entre Israël et Gaza, et face à la menace potentielle qui plane sur le Liban, la flamme culturelle vacille, mais brûle toujours. L’esprit artistique du pays persiste, prouvant une fois de plus la résilience et le courage de ses habitants. Si certains événements ont été annulés ou reportés, d'autres sont maintenus.
La Maison Dagher, située rue Gouraud à Beyrouth, dans le quartier vibrant de Gemmayzé, ouvre ses portes le jeudi 12 octobre 2023, à partir de 18 heures. L’entrée est libre et le programme promet d’immerger les visiteurs dans un monde d’art et de culture. L’exposition sera accessible de 18 heures à 21 heures.
À 19h30, un point d’orgue: une lecture performée sera présentée, promettant une fusion mémorable de la prose et de la performance. De plus, pour les personnes désireuses d’approfondir leur expérience, une visite guidée de l’exposition par l’artiste elle-même est envisageable les 12 et 13 octobre sur rendez-vous.
La douzième lauréate du programme de résidences de la Villa Al Qamar, initié par l’Institut français du Liban, Véronique Caye, multifacette dans son art – metteuse en scène, vidéaste, autrice, photographe – dévoilera «Les Magiciennes». Cette installation/performance, mariant poésie et vidéo, est un hommage au poète syro-libanais Adonis. Inspirée par le vers «C’est elle la magicienne», de son Lexique Amoureux, Véronique a exploré le Liban à la recherche des «magiciennes» d’Adonis. Elle a documenté ses rencontres avec une vingtaine de jeunes, cherchant à comprendre si l’avenir du Liban sera féminin. Cette expédition artistique sera mise en lumière le 12 octobre à la Maison Dagher.
Véronique Caye, forte de sa formation à l’Université Paris VIII, la Fémis et le College Teatro de la Biennale de Venise, est une artiste passionnée, toujours à la recherche de la «vera icona».
Pour en savoir plus sur cet événement ou pour réserver une visite, il suffit de joindre le +961 81 151 758 ou le +33 6 62 52 11 51 via WhatsApp.
La Villa Al Qamar, bras artistique de l’Institut français du Liban, se positionne comme un carrefour de la créativité. Depuis sa première édition en 2021, ce programme accueille des artistes, qu’ils soient français ou libanais, pour des résidences allant de 1 à 3 mois. Ces artistes sont encouragés à élaborer des projets avec un ancrage territorial fort, créant ainsi des liens indissolubles avec le peuple libanais et les acteurs culturels locaux. Bien que née dans le Chouf, la Villa Al Qamar étend désormais ses ailes au nord et au sud du Liban, célébrant ainsi la richesse culturelle du pays.
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