Achraf Rifi, député de Tripoli, a révélé samedi que Jean-Yves Le Drian, l’envoyé personnel du président français Emmanuel Macron pour le Liban, a posé deux questions essentielles à ses interlocuteurs au cours de sa visite au Liban: "La première question se rapporte à leur analyse de la situation actuelle et la seconde, à leur vision d'une sortie de crise". "Notre réponse a été claire et simple: tenir des séances parlementaires électorales consécutives, jusqu'à ce qu'un président soit élu".
À l’issue d’un long entretien avec le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea à Meerab samedi matin, Achraf Rifi a accusé "le Hezbollah d'avoir essayé de bluffer les Libanais en essayant de faire croire qu’il dispose de 65 voix pour son candidat", le chef des Marada, Sleiman Frangié. "La séance électorale du 14 juin était importante et claire à cause des résultats sur lesquels elle a débouché, même si le Hezbollah a minimisé son importance en essayant de nous convaincre que 51 voix (obtenues par Sleiman Frangié) sont plus nombreuses que les 59", recueillies par le candidat de l'opposition, Jihad Azour.
"Les chrétiens refusent que le candidat du Hezbollah les représente à la tête de l'État, tout comme la communauté sunnite refuse d'être représentée par Nawaf Salam", a-t-il ajouté, en allusion à la première initiative française qui portait sur l'élection de M. Frangié à la présidence de la République en contrepartie de la nomination de M. Salam à la tête du gouvernement.
"Nous avons avons montré (au Hezbollah) qu’il existe un front souverainiste islamo-chrétien qui fustige l’hégémonie iranienne. Nous poursuivrons notre bataille pour empêcher la mainmise iranienne sur le pays". a-t-il conclu.
À l’issue d’un long entretien avec le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea à Meerab samedi matin, Achraf Rifi a accusé "le Hezbollah d'avoir essayé de bluffer les Libanais en essayant de faire croire qu’il dispose de 65 voix pour son candidat", le chef des Marada, Sleiman Frangié. "La séance électorale du 14 juin était importante et claire à cause des résultats sur lesquels elle a débouché, même si le Hezbollah a minimisé son importance en essayant de nous convaincre que 51 voix (obtenues par Sleiman Frangié) sont plus nombreuses que les 59", recueillies par le candidat de l'opposition, Jihad Azour.
"Les chrétiens refusent que le candidat du Hezbollah les représente à la tête de l'État, tout comme la communauté sunnite refuse d'être représentée par Nawaf Salam", a-t-il ajouté, en allusion à la première initiative française qui portait sur l'élection de M. Frangié à la présidence de la République en contrepartie de la nomination de M. Salam à la tête du gouvernement.
"Nous avons avons montré (au Hezbollah) qu’il existe un front souverainiste islamo-chrétien qui fustige l’hégémonie iranienne. Nous poursuivrons notre bataille pour empêcher la mainmise iranienne sur le pays". a-t-il conclu.
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