Moscou juge \
La Russie a jugé les propositions de paix africaines "très difficile à mettre en œuvre" mais néanmoins intéressantes. La délégation africaine a prôné la fin de la guerre devant le président russe Vladimir Poutine. 

La délégation de médiation africaine a prôné samedi la fin de "la guerre" devant Vladimir Poutine, formulant des propositions jugées "très difficiles à mettre en œuvre" par le Kremlin, au lendemain du rejet de cette initiative par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"La guerre ne peut pas durer toujours (...). Nous souhaitons que cette guerre prenne fin", a lancé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, à la tête de la délégation des médiateurs africains, lors d'une rencontre avec M. Poutine à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie).

Selon M. Ramaphosa, les propositions de paix africaines se résument en 10 points, parmi lesquels une "désescalade des deux côtés", la "reconnaissance de la souveraineté" des pays telle que reconnue par l'ONU, les "garanties de sécurité" pour toutes les parties, la levée des entraves à l'exportation des céréales via la mer Noire, la "libération des prisonniers de guerre", ainsi que la reconstruction.


À la fin de la rencontre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a qualifié ce plan africain de "très difficile à mettre en œuvre".

Toutefois, "le président Poutine a manifesté son intérêt pour l'examiner", a-t-il assuré, cité par les agences de presse russes.

La délégation comprenait, outre M. Ramaphosa, trois autres présidents : Macky Sall (Sénégal), Hakainde Hichilema (Zambie) et Azali Assoumani (Comores), président en exercice de l'Union africaine, ainsi que des représentants congolais, ougandais et égyptien.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Commentaires
  • Aucun commentaire