Lors de leur récente visite au Vatican, les députés Melhem Riachi et Antoine Habchi ont été invités à unifier les positions chrétiennes au sujet de l'échéance présidentielle, partant du fait que la présidence de la République libanaise est la seule présidence chrétienne dans la région et qu'il faudrait la préserver.
La visite des députés FL répondait à une invitation du Vatican où ils ont rencontré le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican. Au cours des échanges, la situation des chrétiens au Liban a été passée en revue, en mettant l'accent sur le fait que les chrétiens doivent prendre conscience des dangers qui les menacent pour les contrer de façon unie.
Pour l’heure, on ignore si d’autres entités chrétiennes ont été invitées au Vatican. Quoi qu'il en soit, la communication se poursuit entre les Forces libanaises et le Courant patriotique libre par le biais de réunions tenues entre le député Fadi Karam, représentant les FL, et Georges Atallah, du CPL.
De sources proches des FL, on fait état d'avancées et il n'est pas exclu de parvenir à la nomination d'un candidat consensuel, à choisir parmi Salah Honein, Jihad Azour et Ziad Baroud. Selon ces mêmes sources, le CPL aurait finalement réalisé la difficulté de reprendre une alliance avec le Hezbollah, bien que cela reste à confirmer. De leur côté, les FL insistent sur le fait que cet accord ne dépassera pas la question de la présidentielle et qu’il doit englober toutes les factions de l’opposition, de manière à ne pas réitérer le même scénario que l’accord de Meerab.
Tout cela est en phase avec la position saoudienne qui place les députés libanais devant leurs responsabilités s’agissant de la présidentielle, tout en insistant sur le fait qu’ils doivent faire le bon choix s’ils souhaitent obtenir le soutien des pays arabes, notamment les États du Golfe. Toutefois, alors que Riyad ne déclare pas ouvertement son refus du candidat du duopole chiite, Sleiman Frangié, chef des Marada, le Qatar, quant à lui, en coordination avec Riyad, a notifié aux intéressés au Liban que Sleiman Frangié n’arriverait pas à Baabda.
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