À l’occasion de la commémoration du début de la guerre civile, Ici Beyrouth s’est rendu au centre d’archives sur l’Histoire contemporaine du Liban, Umam, fondé par l’activiste Lokman Slim, assassiné en 2021.

Rasha el-Ameer, la sœur de M. Slim revient sur l’importance du travail de mémoire, un rôle pour lequel l’État libanais « assassin » n’est pas légitime, selon ses dires.


Le centre Umam réalise un travail quotidien de conservation d’archives et de recherche sur l’Histoire du Liban, notamment celle de la guerre civile. Avec l’intention de constituer un centre d’archive citoyen et non national, l’accent est mis sur l’accessibilité des mémoires de la guerre et le rétablissement du dialogue entre les générations de la guerre et celles qui ne l’ont pas connu.

Dans un pays où la justice fait systématiquement défaut, le travail de mémoire peut, dans certains cas, aider à résorber les plaies ouvertes de la société libanaise.
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