Au Centre d’enregistrement des véhicules, à Dékouané, le chaos persiste. Les files d’attente s’allongent et les gens peinent à accomplir leurs formalités. Le travail dans cette administration a repris mardi matin après 6 mois d’interruption. La sécurité de l’État avait perquisitionné les locaux en novembre dernier et arrêté plus de 100 personnes pour délit de corruption généralisée.

Sur instruction du ministre sortant de l’Intérieur Bassam Maoulaoui, des agents des Forces de sécurité intérieure ont été détachés pour assurer les services du centre. Selon le mohafez de Beyrouth, Marwan Abboud, qui a effectué mardi une tournée dans les locaux, «la réouverture se fera progressivement, sur une base rationnelle, de manière à traiter tout le monde sur un même pied d’égalité».

Il convient de rappeler que les centres ouvriront trois jours par semaine, de 9 heures à 13 heures, selon les horaires suivants :
– Les mardis pour enregistrer les voitures importées, qui sont immatriculées pour la première fois (sur base d’un certificat douanier), et dont les numéros de châssis se terminent par 0, 1, 2 et 3.


– Les mercredis pour enregistrer les voitures importées, qui sont immatriculées pour la première fois (sur base d’un certificat douanier), et dont les numéros de châssis se terminent par 4, 5 et 6.

– Les jeudis pour enregistrer les voitures importées, qui sont immatriculées pour la première fois (sur base d’un certificat douanier), et dont les numéros de châssis se terminent par 7, 8 et 9.
Il convient de noter que les nouvelles voitures importées sont exemptées de l’inspection mécanique.
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