Le Courant patriotique libre a déclaré que "l’élection présidentielle est une priorité constitutionnelle et nationale, qui nécessite des efforts sérieux afin de pouvoir élire un chef de l’État capable de sauver le pays". Il a également noté que "la formation d’un gouvernement de réforme qui coopère avec la Chambre est capital".
Le CPL a par ailleurs appelé la classe dirigeante à tenir une élection présidentielle souverainiste sans interférence étrangère de l’Est ou de l’Ouest. "L’aide de ces pays serait la bienvenue pour un rapprochement des points de vue, mais non pas pour nous imposer un candidat", peut-on lire dans le communiqué de la formation aouniste publié mercredi à l’issue de la réunion hebdomadaire de son bureau politique.
D’autre part, le parti orange a tenté de déterminer la vraie nature de la crise politique libanaise qui, selon lui, outrepasse l’échéance présidentielle. "Réduire la crise politique à la tenue de l’élection présidentielle lui est nuisible. La crise que nous vivons est existentielle car elle remet en question l’existence d’un État fort et porte atteinte au partenariat et a l’équilibre national", a-t-il estimé.
Il est cependant intéressant de relever que le communiqué du CPL contraste avec ceux qu’il avait l’habitude de publier, et dans lesquels il tirait à boulets rouges sur ses adversaires politiques, mais aussi sur son seul allié, le Hezbollah. En effet, le changement radical de la tonalité de ce document laisse pressentir que le dernier discours de Hassan Nasrallah a eu l’effet escompté auprès des cadres du CPL, qui se sont fait publiquement rabrouer par le leader chiite. Celui-ci leur avait reproché de lancer des accusations de corruption et de trahison en direction du Hezbollah lorsqu’il refusait de se conformer aux choix et aux décisions de leur chef, Gebran Bassil. Le gendre de Michel Aoun serait-il en train de préparer sa réponse à Hassan Nasrallah qui avait officiellement appuyé la candidature de l’ancien ministre et député Sleiman Frangié ?
Le CPL a par ailleurs appelé la classe dirigeante à tenir une élection présidentielle souverainiste sans interférence étrangère de l’Est ou de l’Ouest. "L’aide de ces pays serait la bienvenue pour un rapprochement des points de vue, mais non pas pour nous imposer un candidat", peut-on lire dans le communiqué de la formation aouniste publié mercredi à l’issue de la réunion hebdomadaire de son bureau politique.
D’autre part, le parti orange a tenté de déterminer la vraie nature de la crise politique libanaise qui, selon lui, outrepasse l’échéance présidentielle. "Réduire la crise politique à la tenue de l’élection présidentielle lui est nuisible. La crise que nous vivons est existentielle car elle remet en question l’existence d’un État fort et porte atteinte au partenariat et a l’équilibre national", a-t-il estimé.
Il est cependant intéressant de relever que le communiqué du CPL contraste avec ceux qu’il avait l’habitude de publier, et dans lesquels il tirait à boulets rouges sur ses adversaires politiques, mais aussi sur son seul allié, le Hezbollah. En effet, le changement radical de la tonalité de ce document laisse pressentir que le dernier discours de Hassan Nasrallah a eu l’effet escompté auprès des cadres du CPL, qui se sont fait publiquement rabrouer par le leader chiite. Celui-ci leur avait reproché de lancer des accusations de corruption et de trahison en direction du Hezbollah lorsqu’il refusait de se conformer aux choix et aux décisions de leur chef, Gebran Bassil. Le gendre de Michel Aoun serait-il en train de préparer sa réponse à Hassan Nasrallah qui avait officiellement appuyé la candidature de l’ancien ministre et député Sleiman Frangié ?
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