Le député Michel Moawad a déclaré samedi que la séance législative convoquée par le président de la Chambre Nabih Berry est un plan ayant pour but de faire élire un président affilié au bord politique de la majorité dirigée par le Hezbollah.
Dans un entretien accordé à la chaîne locale MTV, le député de Zghorta et candidat à l’élection présidentielle a affirmé que le refus de 46 députés de participer à toute séance législative revêt une double importance: la première c'est le refus de bafouer la Constitution, et la seconde c'est confronter le plan de blocage de l’élection présidentielle et la banalisation du vide à la tête de l'État qui mène à l’assujettissement.
Cette déclaration intervient à la suite de l’annonce, plus tôt dans l’après-midi, du boycott par 46 députés des séances législatives à venir en l'absence d’un président de la République.
M. Moawad a par ailleurs estimé que «le Courant patriotique libre (CPL) doit réconcilier ses slogans avec ses agissements» soulignant qu’il «n’est pas concevable de légiférer en l’absence d’un chef de l'État». Une allusion à peine voilée à la loi devant être votée visant à repousser le départ à la retraite du directeur de la Sûreté générale Abbas Ibrahim.
Le candidat, qui est toujours dans la course à l’élection présidentielle, a également déclaré que les pourparlers avec le groupe parlementaire de la Rencontre démocratique sont toujours en cours, exprimant l'espoir que les députés du Parti socialiste progressiste se joindront à l’appel des 46 députés qui boycotteront d'éventuelles séances législatives.
Dans un entretien accordé à la chaîne locale MTV, le député de Zghorta et candidat à l’élection présidentielle a affirmé que le refus de 46 députés de participer à toute séance législative revêt une double importance: la première c'est le refus de bafouer la Constitution, et la seconde c'est confronter le plan de blocage de l’élection présidentielle et la banalisation du vide à la tête de l'État qui mène à l’assujettissement.
Cette déclaration intervient à la suite de l’annonce, plus tôt dans l’après-midi, du boycott par 46 députés des séances législatives à venir en l'absence d’un président de la République.
M. Moawad a par ailleurs estimé que «le Courant patriotique libre (CPL) doit réconcilier ses slogans avec ses agissements» soulignant qu’il «n’est pas concevable de légiférer en l’absence d’un chef de l'État». Une allusion à peine voilée à la loi devant être votée visant à repousser le départ à la retraite du directeur de la Sûreté générale Abbas Ibrahim.
Le candidat, qui est toujours dans la course à l’élection présidentielle, a également déclaré que les pourparlers avec le groupe parlementaire de la Rencontre démocratique sont toujours en cours, exprimant l'espoir que les députés du Parti socialiste progressiste se joindront à l’appel des 46 députés qui boycotteront d'éventuelles séances législatives.
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