Le Premier ministre libanais, Nagjib Mikati, a réaffirmé vendredi qu’il ne compte pas convoquer un Conseil des ministres tant que la crise politique n’est pas réglée. Il a fait état d’une décision internationale d’empêcher le pays de s’effondrer et de freiner la détérioration de la situation locale.
S’exprimant devant le nouveau conseil de l’ordre des journalistes, présidé par Joseph Kossaifi, Nagib Mikati s’est interrogé : « Qu’est-ce qui nous conviendrait davantage ? Un pays avec ou sans gouvernement ? Un gouvernement avec les pleins pouvoirs ou un gouvernement d’expédition des affaires courantes ? », répondant ainsi à tous ceux qui le critiquent parce qu’il ne convoque pas un Conseil des ministres en attendant que soit réglée la crise politique autour de l’enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth. Tant qu’il n’y a pas "un minimum d'entente", une convocation de son équipe « risque de donner lieu à des démissions », a-t-il averti, affirmant encore une fois ne pas vouloir mettre celle-ci en danger.
Selon lui, « la démission du gouvernement constitue une des solutions les plus simples, mais aussi des plus néfastes ». « Je n’aurais certainement pas hésité à adopter une telle mesure si elle s’avérait salvatrice. Toutefois, une éventuelle démission entraînerait une nouvelle détérioration de la situation et pourrait conduire au report des élections législatives. » Il a rappelé que le gouvernement poursuit son travail à travers des réunions ministérielles et que des contacts sont en cours pour une reprise des Conseils des ministres.
En réponse à une question, il s’est félicité de la coopération avec le président Michel Aoun. « Les rumeurs sur un quelconque conflit entre nous ne vise qu’à attiser les tensions politiques dans le pays », a-t-il dit, assurant que sa relation avec le président de la Chambre, Nabih Berry, est aussi « sans failles ».
Interrogé au sujet des législatives, M. Mikati a rappelé que la date du scrutin dépend de la décision du Conseil constitutionnel au sujet des recours en invalidation des amendements de la loi électorale, présenté par le Courant patriotique libre. Le Conseil constitutionnel doit rendre son verdict avant mardi.
Pour ce qui est de l’enquête au sujet de l’explosion au port et des nominations judiciaires qui se font attendre, le Premier ministre a insisté sur le fait que « son gouvernement n’intervient dans aucune prise de décision judiciaire ». « L’enquête doit se poursuivre sans aucune interférence de notre part. Nous ne pouvons pas remplacer le juge d’instruction (souhaitée par le tandem chiite Amal et le Hezbollah). Parallèlement, le rôle et les fonctions de la Haute cour chargée de juger les présidents, les chefs de gouvernement et les ministres sont clairement prévus par des textes constitutionnels », a-t-il commenté. « Pour ce qui est des nominations judiciaires, j’ai informé le Conseil supérieur de la magistrature, par l'intermédiaire du ministre de la Justice, que je signerai les documents officiels correspondants, une fois reçus », s’est contenté d’indiquer M. Mikati.
S’exprimant devant le nouveau conseil de l’ordre des journalistes, présidé par Joseph Kossaifi, Nagib Mikati s’est interrogé : « Qu’est-ce qui nous conviendrait davantage ? Un pays avec ou sans gouvernement ? Un gouvernement avec les pleins pouvoirs ou un gouvernement d’expédition des affaires courantes ? », répondant ainsi à tous ceux qui le critiquent parce qu’il ne convoque pas un Conseil des ministres en attendant que soit réglée la crise politique autour de l’enquête sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth. Tant qu’il n’y a pas "un minimum d'entente", une convocation de son équipe « risque de donner lieu à des démissions », a-t-il averti, affirmant encore une fois ne pas vouloir mettre celle-ci en danger.
Selon lui, « la démission du gouvernement constitue une des solutions les plus simples, mais aussi des plus néfastes ». « Je n’aurais certainement pas hésité à adopter une telle mesure si elle s’avérait salvatrice. Toutefois, une éventuelle démission entraînerait une nouvelle détérioration de la situation et pourrait conduire au report des élections législatives. » Il a rappelé que le gouvernement poursuit son travail à travers des réunions ministérielles et que des contacts sont en cours pour une reprise des Conseils des ministres.
En réponse à une question, il s’est félicité de la coopération avec le président Michel Aoun. « Les rumeurs sur un quelconque conflit entre nous ne vise qu’à attiser les tensions politiques dans le pays », a-t-il dit, assurant que sa relation avec le président de la Chambre, Nabih Berry, est aussi « sans failles ».
Interrogé au sujet des législatives, M. Mikati a rappelé que la date du scrutin dépend de la décision du Conseil constitutionnel au sujet des recours en invalidation des amendements de la loi électorale, présenté par le Courant patriotique libre. Le Conseil constitutionnel doit rendre son verdict avant mardi.
Pour ce qui est de l’enquête au sujet de l’explosion au port et des nominations judiciaires qui se font attendre, le Premier ministre a insisté sur le fait que « son gouvernement n’intervient dans aucune prise de décision judiciaire ». « L’enquête doit se poursuivre sans aucune interférence de notre part. Nous ne pouvons pas remplacer le juge d’instruction (souhaitée par le tandem chiite Amal et le Hezbollah). Parallèlement, le rôle et les fonctions de la Haute cour chargée de juger les présidents, les chefs de gouvernement et les ministres sont clairement prévus par des textes constitutionnels », a-t-il commenté. « Pour ce qui est des nominations judiciaires, j’ai informé le Conseil supérieur de la magistrature, par l'intermédiaire du ministre de la Justice, que je signerai les documents officiels correspondants, une fois reçus », s’est contenté d’indiquer M. Mikati.
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