Frontières maritimes : Les Kataëb pour un débat au Parlement
Le bureau politique du parti Kataëb a déclaré mardi que "la proposition sur la délimitation de la frontière maritime avec Israël envoyée par l’émissaire américain chargé du dossier, Amos Hochstein doit être discutée au sein du Parlement, puisque l’accord concerne directement le peuple libanais, et doit faire l’objet d’un vote, comme c’est le cas pour les traités internationaux, conformément à l’article 52 de la Constitution", dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion hebdomadaire.

Le bureau politique du parti Kataëb a déclaré mardi que "la proposition sur la délimitation de la frontière maritime avec Israël envoyée par l’émissaire américain chargé du dossier, Amos Hochstein doit être discutée au sein du Parlement, puisque l’accord concerne directement le peuple libanais, et doit faire l’objet d’un vote, comme c’est le cas pour les traités internationaux, conformément à l’article 52 de la Constitution", dénonçant "la mainmise du Hezbollah et de ses alliés dans cette affaire", dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion hebdomadaire.

"La classe dirigeante est incapable de gérer un dossier tel que celui-ci, qui engage l’avenir du pays et celui des prochaines générations. Il est nécessaire de prévenir contre le forage et l’extraction du pétrole dans une optique de partage des parts, dont les gains seront distribués dans des caisses régionales et qui génèreront un nouveau type de corruption. Il faudrait en revanche créer un fonds souverain, dont les revenus serviraient à redresser le pays", peut-on lire dans le communiqué.


Abordant le sujet de la formation d’un nouveau gouvernement, Saïfi a estimé que l’urgence liée à cette question révélait "une volonté préméditée de reporter l’échéance présidentielle dans le but de mener le pays à un vide institutionnel pour le garder sous l’emprise du Hezbollah". Et d’ajouter : "Le parti Kataëb dénonce les tractations de dernière minute pour la formation d’un nouveau gouvernement et insiste sur la priorité à élire un président de la République dans les délais constitutionnels prévus à cet effet, pour obtenir un nouveau pôle de l’Exécutif, afin de former une équipe de travail sérieuse, homogène, capable de faire face aux défis et aux crises auxquels sont confrontés quotidiennement les Libanais".

Le bureau politique s’est également penché sur l’échéance présidentielle, déplorant le fait que "certaines factions politiques réclament un consensus autour d’une candidature avant de regagner les sièges de l’hémicycle pour la deuxième séance électorale. Cette revendication contredit la notion même d’élection, ôte le droit aux parlementaires de représenter leurs électeurs, et dénue le principe de démocratie de sens", a-t-il indiqué. Et au parti de conclure son communiqué en appelant "l’opposition à unifier ses rangs pour faire face aux projets du camp adverse, qui s’est caché derrière des votes blancs pour gagner du temps et faire des compromis", espérant que "l’échéance présidentielle constituera une vraie opportunité de changement pour le pays, à commencer par la levée de l’hégémonie du Hezbollah".
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