Le ministre des Affaires étrangères, Youssef Raggi, a annoncé qu’il ne pourrait pas accepter pour le moment l’invitation de son homologue iranien, Abbas Araghchi, à se rendre à Téhéran, précisant que cette décision ne signifiait pas un refus du dialogue avec l’Iran, mais qu’elle reflétait plutôt l’absence d’un climat favorable.
Raggi a en revanche invité Araghchi, à organiser une rencontre dans un pays tiers neutre, à convenir d’un commun accord. Le ministre a exprimé sa volonté d’instaurer une nouvelle ère de relations constructives entre le Liban et l’Iran, à condition que celles-ci reposent sur le respect mutuel, l’indépendance et la souveraineté de chaque État, et sur l’absence d’ingérence dans les affaires intérieures de l’un et de l’autre.
Soulignant l’importance de renforcer l’État libanais, Raggi a affirmé que la construction d’un État fort nécessite que le monopole de la force et la prise de décisions en matière de guerre et de paix soient exclusivement du ressort de l’État.
Le ministre a conclu en assurant : «Votre Excellence, vous serez toujours le bienvenu en viste au Liban.»
Le ministre des Affaires étrangères, Youssef Raggi, avait décliné l’invitation de son homologue iranien, Abbas Araqchi, à se rendre à Téhéran, expliquant que la situation actuelle ne permet pas de planifier une telle visite. Il a toutefois exprimé sa disponibilité pour organiser une rencontre dans un pays tiers.



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