Daraya, à seulement sept kilomètres de Damas, fut autrefois la cité des roses et des ateliers, symbole d’un esprit ouvert et créatif. En 2011, ses habitants avaient accueilli les soldats du régime Assad avec des fleurs lors de manifestations pacifiques. La réponse fut un massacre, puis un siège de quatre années qui a vidé la ville de ses 250 000 habitants.

Hôpitaux détruits, quartiers anéantis, mémoire meurtrie : Daraya est devenue la seule ville de Syrie à avoir perdu l’intégralité de sa population pendant la guerre.

Aujourd’hui pourtant, malgré les ruines et les cicatrices, des familles reviennent. Médecins, enseignants, artisans et ouvriers reconstruisent pierre après pierre, ramenant avec eux le savoir et l’expérience acquis durant l’exil.

 

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