« Les armes tuent, les négociations construisent » La dernière phrase du pape Léon XIV avant de monter dans son avion et de quitter le Liban.
Une phrase lumineuse. Quelques mots qui donnent une impulsion décisive à l’initiative du président Joseph Aoun de lancer des discussions avec Israël. Désormais, le chef de l’État a le soutien de l’ensemble de la communauté internationale pour sortir le Liban de 50 ans de guerres et des griffes de Téhéran.
Quelques heures plus tard, l’annonce de la nomination de l’ancien ambassadeur à Washington, Simon Karam, comme représentant civil libanais pour négocier avec Israël venait concrétiser une décision historique qui va modifier l’avenir du pays et probablement de la région.
Ce message n’arrive pas au hasard. Durant les trois jours de la visite du pape, Joseph Aoun a conclu tous ses discours par : « Vive la paix. Vive le Liban ».
Les discussions avec Israël sont désormais lancées. La paix, tant espérée par les Libanais, n’est plus une utopie.
Le Hezbollah va devoir faire un choix. Soit désarmer complètement, soit subir une opération militaire israélienne d’envergure et entraîner le Liban avec lui dans sa chute. Pour la milice pro-iranienne, l’heure de vérité a sonné. Pour les mollahs moyen-âgeux de Téhéran aussi.
Il faut saluer le courage du président libanais.
Entre ceux qui construisent et ceux qui détruisent, il a choisi son camp.
Le Liban mérite la paix. Une paix réelle, durable, assumée. Un avenir qui permettra à son économie de se relever et à ses jeunes de rester. Tout est là. Ceux qui persistent à se considérer au-dessus du peuple, au-dessus de l’État, au-dessus de la vie elle-même seront balayés par l’Histoire qui s’accélère.




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