Le président libanais Joseph Aoun a félicité la ville de Saïda pour sa désignation, aux côtés de Cordoue (Espagne), comme «capitale méditerranéenne de la culture et du dialogue pour 2027»
«Saïda, porte du Sud et capitale régionale connectée à tout le Liban, confirme son rôle historique dans la culture, le dialogue et la diversité», a déclaré le chef de l’État. Il a aussi souligné que cette reconnaissance constitue «une fierté pour le Liban, surtout dans les conditions actuelles».
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Raggi, qui a présidé la délégation libanaise lors des réunions ministérielles de l’Union pour la Méditerranée (UpM), tenues en marge du Forum des villes méditerranéennes à Barcelone, a pour sa part, salué cette désignation comme «un bon signe pour le Liban» coïncidant avec la visite historique attendue du pape Léon XIV. Il a rappelé que Saïda «confirme que le Liban reste un espace où l’Orient et l’Occident se rencontrent autour des valeurs de culture et de paix».
Le maire de Saïda, Mustafa Hijazi, contribuera au développement d’un programme commun avec Cordoue, centré sur le dialogue interculturel, la durabilité et la protection du patrimoine.
Les deux villes développeront également des échanges institutionnels, ainsi que des projets artistiques et éducatifs destinés à renforcer les liens entre leurs communautés locales et à créer une plateforme de coopération pour artistes, chercheurs et étudiants.
Le choix de Saïda et de Cordoue s’inscrit dans la continuité d’un programme lancé avec Alexandrie (Égypte) et Tirana (Albanie) pour 2025, puis Tanger (Maroc) et Matera (Italie) pour 2026, plaçant ces villes au cœur de la diplomatie culturelle méditerranéenne et des échanges interculturels entre l’Est et l’Ouest de la Méditerranée.
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