Taekwondo : Habib Zarifeh trace la route, Kyo Suk Gyun confirme le soutien
Habib Zarifeh et l’ambassadeur Kyo Suk Gyun échangent un salut protocolaire avant le lancement des combats.  ©©Lebanese Taekwondo Federation

À Dekouané, le complexe sportif Émile Lahoud a vibré pour la Coupe de l’Ambassadeur de Corée du Sud: poignée de main symbolique entre le président de la Fédération, Habib Zarifeh, et l’ambassadeur Kyo Suk Gyun, messages forts, clins d’œil aux champions et lancement d’un week-end 100% taekwondo.

Le protocole a mis tout le monde en garde : hymne libanais, hymne sud-coréen, puis l’ovation pour les hôtes du jour. Dans les tribunes, diplomates, élus sportifs, entraîneurs, arbitres, parents et médias. Sur le tatami, une fédé qui déroule sa partition et un invité de marque, Kyo Suk Gyun, ambassadeur de Corée du Sud, venu saluer une relation qui dure et qui compte.

Une alliance qui pèse

Au micro, Habib Zarifeh a posé le cadre : la Coupe de l’Ambassadeur n’est pas une simple étape de calendrier, c’est le symbole d’un lien technique et humain entre l’ambassade de Corée du Sud et la Fédération libanaise de taekwondo. “Soutien, transmission, développement sur tout le territoire” : la feuille de route est claire, l’ambition assumée.

Message aux champions… et à celles et ceux qui arrivent

Clin d’œil appuyé à Sarah Saliba, qualifiée pour les Deaflympics de Tokyo ce mois-ci. L’occasion pour Zarifeh de rappeler la priorité donnée aux para-athlètes et aux jeunes à “volonté solide”, avec une invitation directe aux familles : pousser, encourager, accompagner. Le taekwondo libanais veut élargir sa base, capitaliser sur ses modèles et multiplier les portes d’entrée vers la performance.

La voix de Séoul

Souriant et très à l’aise, Kyo Suk Gyun a rendu la pareille : félicitations aux clubs, respect pour les résultats à l’international et promesse réitérée d’un soutien coréen à long terme. De la parole aux gestes, l’ambassadeur a prolongé l’instant protocolaire par une série de distinctions.

Hommages et passages de relais

Trophées et certificats ont filé comme des banderilles : bouclier d’honneur remis à l’ambassadeur, au Master Son O. Park (envoyé de Corée), et au commandant du Centre supérieur de sport militaire (représenté par le major Daniel Khairallah). Puis salves d’applaudissements pour les figures tutélaires : Grand Master Anwar Nehmeh, Grand Master Georges Khattar, Grand Master Alan Najem, Grand Master Fadi Nablusi, Grand Master Daniel Khorasandjian, et la championne Sarah Saliba. Dans la foulée, un show de casse artistique piloté par Nablusi a mis le public debout.

Place au jeu

Rideau sur la cérémonie, ouverture des hostilités sportives. Sur les aires de combat, les catégories s’enchaînent, les clubs se répondent, l’arbitrage tient le tempo. La Coupe de l’Ambassadeur garde son ADN : un laboratoire de niveau, une vitrine pour la relève, un point de rencontre entre tradition coréenne et énergie libanaise.

Le mot de la fin

À Mar Roukoz, le message est passé : Zarifeh aux manettes, Kyo Suk Gyun en soutien, et un écosystème qui pousse ensemble. Le taekwondo libanais a trouvé sa ligne de conduite — respect des maîtres, soin des détails, horizon international — et il avance, soudé, vers les prochains défis.

 

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