Le président Joseph Aoun a commémoré, vendredi 24 octobre, la Journée des Nations unies 2025 en rappelant les principes qui guident à la fois le Liban et l’ONU depuis la création de l’organisation il y a 80 ans.
«Cette journée nous rappelle un pacte conclu il y a huit décennies, un pacte qui ressemble à une charte pour la mission et le combat du Liban», a déclaré le président. Il a souligné l’importance de protéger les générations futures des ravages de la guerre, de vivre en paix et en bonne entente avec les voisins, et de respecter la dignité et les droits fondamentaux de l’homme.
Pour M. Aoun, ces idéaux reflètent la lutte continue du Liban pour sa souveraineté, son indépendance et la liberté de ses citoyens.
رئيس الجمهورية العماد جوزاف عون:
— Lebanese Presidency (@LBpresidency) October 24, 2025
٢٤ تشرين الأول
انه يوم الأمم المتحدة.
يوم الذين تعاهدوا قبل ٨٠ عاماً
على "إنقاذ الأجيال المقبلة من ويلات الحروب" وعلى "العيش معاً في سلام وحسن جوار "
وعلى الإيمان "بالحقوق الأساسية للإنسان وبكرامة الفرد"
وبالحقوق المتساوية "لجميع الأمم كبيرها…
La coordinatrice spéciale de l’ONU souligne le partenariat avec le Liban
Dans un communiqué publié également vendredi, la coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a mis en avant le partenariat historique entre le Liban et l’organisation, qualifiant cette relation de «solide» grâce au rôle actif du pays sur la scène internationale. Elle a rappelé que le Liban traverse aujourd’hui un moment décisif de son histoire moderne, qui déterminera son avenir face aux transformations régionales et globales.
Mme Hennis-Plasschaert a salué les efforts des autorités libanaises et de l’armée libanaise pour relancer certaines dispositions de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU (2006) après l’escalade des hostilités en 2024. Elle a cependant averti que le Liban-Sud «continue de souffrir de destructions étendues, dans un contexte de graves pénuries de financement et d’incertitude quant à l’avenir», soulignant la difficulté pour la population de rester patiente face à la situation.
«L’histoire a laissé des marques indélébiles, et les causes profondes des crises récurrentes du Liban demeurent largement non résolues», a-t-elle ajouté, réaffirmant que l’ONU «continuera à soutenir l’État libanais et son peuple dans leur quête de stabilité et de prospérité pour tous».
Parallèlement, le ministre des Affaires étrangères et des Libanais de l’étranger, Youssef Raggi, s’est rendu au siège des forces de maintien de la paix de l’ONU (Finul), à Naqoura, visitant les villages frontaliers et la Ligne bleue à bord d’un hélicoptère de l’ONU.



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