Le peintre chinois Xie Lei remporte le Prix Marcel Duchamp 2025, récompensant l’excellence de la création contemporaine. Son travail, mêlant tension, ambiguïté et poésie visuelle, séduit par une approche à la fois introspective et universelle.
Le Prix Marcel Duchamp a été décerné jeudi au peintre chinois Xie Lei, ont annoncé les organisateurs, l’ADIAF (Association pour la diffusion internationale de l’art français) et le Centre Pompidou.
Dotée de 35 000 euros, cette récompense prestigieuse est décernée chaque année depuis 2000 à un artiste contemporain.
Elle constitue un tremplin pour les lauréats et peut être attribuée dans tous les domaines plastiques et visuels (installation, vidéo, peinture, photographie, sculpture…).
Xie Lei, né en 1983 à Huainan, en Chine, vit et travaille à Paris depuis près de vingt ans. À travers sa peinture, il «s’attache à la complexité des événements, des situations et surtout à leurs ambiguïtés, leurs tensions», précise un communiqué.
Formé à l’Académie centrale des beaux-arts de Chine, à Pékin, et aux Beaux-Arts de Paris, il a également été pensionnaire de la Casa Velázquez à Madrid et de la Villa Médicis à Rome.
Il est actuellement représenté par la galerie parisienne Semiose et a été exposé à la Fondation Louis Vuitton à Paris, à la Villa Noailles à Hyères ou encore au MAC VAL de Vitry-sur-Seine.
Certaines de ses œuvres figurent également dans des collections internationales telles que la Fondation Thyssen-Bornemisza Art Contemporary à Madrid ou l’Albertina Museum à Vienne.
«La plupart de ses tableaux renvoient à des situations troubles ou inquiétantes, discrètement rattachées à des souvenirs littéraires et cinématographiques, ou bien puisées au creuset profond des sentiments», selon les organisateurs.
Pour le Prix Marcel Duchamp, il a présenté sept toiles monumentales d’un camaïeu de verts phosphorescents représentant des corps en chute libre.
Un travail exposé, comme celui des trois autres artistes sélectionnés pour le Prix Marcel Duchamp, la Sud-Africaine Bianca Bondi et les Français Eva Nielsen et Lionel Sabatté, au Musée d’Art moderne de Paris, et non au Centre Pompidou comme c’est habituellement le cas, en raison des travaux de rénovation, jusqu’en février.
Avec AFP



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