JD Vance dit que la tâche sera «très difficile» pour désarmer le Hamas
Le vice-président américain JD Vance (à gauche) rencontre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 22 octobre 2025. ©NATHAN HOWARD / POOL / AFP

Le vice-président américain, JD Vance, a affirmé mercredi depuis Jérusalem que la tâche sera «très difficile» pour désarmer le Hamas dans la bande de Gaza, ainsi que pour reconstruire le territoire palestinien, comme prévu par l’accord de cessez-le-feu parrainé par les États-Unis.

«Nous avons une tâche très, très difficile devant nous, qui est de désarmer le Hamas et de reconstruire Gaza, de rendre la vie meilleure pour les gens de Gaza, mais aussi de s’assurer que le Hamas ne soit plus une menace pour nos amis en Israël», a déclaré JD Vance dans un point de presse aux côtés du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, qu’il venait de rencontrer.

Un accord de cessez-le-feu à Gaza est entré en vigueur le 10 octobre après plus de deux ans d’une guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, déclenchée par l’attaque du groupe islamiste et ses alliés sur Israël le 7 octobre 2023.

Il est basé sur un plan en 20 points du président américain Donald Trump, qui prévoit le désarmement du Hamas, de nouveaux retraits israéliens, ainsi que l’afflux d’aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté, et sa reconstruction.

Il exclut tout rôle du mouvement islamiste, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, dans la gouvernance de Gaza.

M. Netanyahou a, lui, indiqué avoir «discuté l’idée du jour d’après» avec son hôte.

«Nous sommes en train de créer un lendemain incroyable avec une vision complètement nouvelle» sur «comment avoir un gouvernement civil, sur la manière d’assurer la sécurité là-bas», a-t-il déclaré.

«Ce ne va pas être facile» et cela «va nécessiter beaucoup de travail», mais «je pense que c’est possible», a-t-il ajouté.

L’accord représente «une opportunité» pour Israël de renforcer ses liens avec des pays du Moyen-Orient, a par ailleurs estimé JD Vance.

Il y a vu «un élément essentiel» pour étendre les accords d’Abraham, qui ont normalisé les relations entre Israël et certains pays arabes en 2020. Cela pourrait permettre, selon lui, «une structure d’alliance au Moyen-Orient qui perdure, qui résiste, et qui permet aux bonnes personnes de cette région, du monde, de prendre les choses en main».

Le président américain souhaite relancer les accords d’Abraham, conclus sous son premier mandat entre Israël d’une part, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc de l’autre.

 

Avec AFP

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