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À 13 ans, la jeune pépite libanaise Maria Hachache a remporté la Dubai International U14, disputée sur les courts de l’American Academy in Dubai sous l’égide de la Confédération asiatique. Tête de série n°2, l’élève de Notre-Dame de Jamhour a déroulé un tournoi plein, solide de bout en bout, et s’offre un titre de plus dans une trajectoire déjà bien lancée.
Le bras est relâché, le regard fixe, la main ne tremble pas: Maria Hachache a signé à Dubaï une partition taille patron. Sans jamais concéder la moindre manche, la Libanaise confirme qu’elle sait convertir ses promesses en résultats. Un trophée de plus pour une adolescente qui enchaîne, collectionne et, surtout, progresse.
La marche en avant
Entrée en lice avec l’étiquette de n°2 du tableau, Hachache a d’emblée donné le ton: victoire nette sur la Turque Elif Sasli (6-3, 6-0) en huitièmes, puis bras de fer maîtrisé face à l’Allemande Maya Rahal (7-6, 7-5) en quarts. En demi-finale, elle éteint la tête de série n°1, la Bulgare Isabel James (6-3, 6-4), avant de plier l’affaire en finale contre la n°6, la Hongkongaise Wai Chu, pour boucler une semaine parfaite et soulever la coupe… sans perdre un set.
Une trajectoire construite
Rien d’un coup d’éclat isolé. Depuis 2024, la «gamme» est quotidienne et les titres s’empilent: championne du Liban U12 (La Collina), victorieuse au Club de l’Électricité (Holiday Beach) et à l’ATCL dans sa catégorie. En sélection, elle a déjà goûté au podium: bronze au championnat arabe en Tunisie (avec Nour Khater) et argent par équipes en Asie de l’Ouest en Jordanie (avec Noah Bachour et Nour Khater), billet en poche pour les joutes asiatiques. La progression est linéaire, le niveau se densifie, l’expérience s’accumule.
Un cadre pro, des repères clairs
Scolarisée à Notre-Dame de Jamhour, Maria s’entraîne intensivement depuis trois ans, épaulée par ses parents, avec un suivi quotidien du coach géorgien Giorgi Kherkheladze et une préparation physique assurée par Marc Hajj. Été au Holiday Beach Club, hiver à Mont La Salle: volume, rigueur, répétitions. L’environnement est pro, les objectifs aussi.
Ambitions et modèle
Fan déclarée d’Aryna Sabalenka, Hachache revendique un tennis offensif, décomplexé, sans calcul superflu. Son horizon? Représenter le Liban en seniors, le plus tôt possible, et s’installer durablement sur les grandes scènes. À Dubaï, elle a coché une étape: répondre présente quand la pression monte et transformer les balles de break en tournants de match.
Le point décisif
Dubaï n’est pas un aboutissement: c’est un jalon. À 13 ans, la Libanaise a déjà appris à gagner différemment – expéditive, accrocheuse, clinique – et c’est souvent ce qui fait les carrières. La route est longue, mais la direction est la bonne. Service gagnant, pour l’instant.
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