La suspension de la production et de la distribution de l’eau de la marque «Tannourine» a été levée samedi après-midi par le ministère de la Santé publique, cinq jours après avoir été mise en place en raison d’un risque de contamination par la bactérie Pseudomonas aeruginosa.
Le ministre de la Santé, Rakan Nassereddine, a affirmé lors d’une conférence de presse qu’après que des plaintes avaient été relayées sur les réseaux sociaux concernant un possible problème lié à l’eau de Tannourine, une équipe d’épidémiologie «a prélevé six échantillons sur le marché libanais».
Ces derniers ont été «envoyés ensuite à l’hôpital Rafic Hariri, laboratoire agréé. Trois d’entre eux ont révélé une contamination», a poursuivi le ministre.
« Nous avons ensuite prélevé onze autres échantillons directement à l’usine: l’un d’eux contenait la même bactérie. Des analyses complémentaires ont également été effectuées sur la source d’eau, les réservoirs et sur d’autres produits disponibles sur le marché. Tous ces tests se sont avérés sains et exempts de bactéries. L’entreprise a par ailleurs corrigé les remarques techniques relevées. Nous avons donc pris, par précaution, une mesure de suspension temporaire», a-t-il ajouté.
Sur X, la députée Strida Geagea a écrit: «Après avoir suivi la conférence de presse tenue par le ministre de la Santé publique, le Dr Rakan Nassereddine, je tiens à lui adresser mes remerciements et ma profonde gratitude pour le sens élevé de la responsabilité nationale et la grande intégrité dont il a fait preuve dans le suivi rigoureux du dossier de la société “Tannourine”. Ce dossier sanitaire concerne tous les Libanais, car il touche directement à leur santé et à leur sécurité.»
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