Championnats arabes de paracyclisme: le Liban cartonne, El-Ghoul en or
Ahmad el-Ghoul lors de la remise des médailles à Soulaïmaniyé. ©@arabcyclingfederation

À Soulaïmaniyé, l’Arab Paracycling Championship a tourné libanais: Ahmad el-Ghoul rafle l’or sur le 15 km handbike individuel, 48 heures après son sacre sur le contre-la-montre (10 km). Tamara al-Zein complète la moisson avec l’argent sur le 20 km ITT dames.

Il avait verrouillé le chrono, il a confirmé en course. Champion arabe du contre-la-montre, Ahmad el-Ghoul a remis le couvert sur l’épreuve handbike individuelle (15 km), en patron. Lecture parfaite du tracé, relances propres, cadence au métronome: le Libanais a filé tout droit vers un deuxième or à Soulaïmaniyé, validant un doublé en moins de deux jours (après l’or sur l’ITT 10 km).

Dans le sillage, Tamara al-Zein grimpe sur la boîte avec l’argent du 20 km contre-la-montre chez les dames. Un podium qui souligne le niveau d’engagement du groupe libanais sur la route comme en paracyclisme.

La délégation du Liban – engagée sur la route et le paracyclisme – est conduite par le vice-président de la Fédération, Jean Zgheib. Logistique carrée, repères pris tôt et une tendance nette: quand le dossard libanais s’aligne, la lame est affûtée.

Le paracyclisme, c’est quoi?

Le paracyclisme regroupe des épreuves de cyclisme adaptées à différents types de handicaps, avec des catégories de classification (selon la nature et le niveau du handicap) pour garantir l’équité sportive. On y retrouve plusieurs engins: vélos classiques adaptés, tandems (avec pilote voyant pour athlètes malvoyants), tricycles et handbikes.

Le handbike est un vélo couché à trois roues, propulsé à la force des bras via des manivelles manuelles. Direction, freinage et transmission sont adaptés; le pilotage demande un gros travail d’épaule, de la puissance de bras et une gestion fine des trajectoires. En compétition, on retrouve des contre-la-montre (ITT) – départs échelonnés, chacun contre le chrono – et des courses en ligne, plus tactiques (aspirations, attaques, relances).

Bref: pour briller, il faut du bras, du moteur… et une sacrée science de course. Deux domaines où El-Ghoul a, visiblement, mis tout le monde d’accord.

 

 

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