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Bonne nouvelle pour les déposants: avant la fin de l’année, les plafonds de retraits en dollars frais prévus par les circulaires n°158 et n°166 devraient être relevés. Selon des sources fiables au sein de la Banque du Liban (BDL), contactées par Ici Beyrouth, les calculs liés au coût de ces mesures exceptionnelles sont entrés dans leur phase finale. La publication des nouvelles circulaires serait donc imminente.
D’après ces mêmes sources, l’adoption de la loi sur le «trou financier» se trouve retardée par des tiraillements politiques. En attendant, la BDL cherche à rembourser progressivement, même partiellement, les dépôts bancaires, dans la limite de ses disponibilités.
Ainsi, les titulaires de comptes éligibles à la circulaire n°166 verront leur plafond mensuel passer de 400 à 500 dollars frais, tandis que ceux relevant de la circulaire n°158 bénéficieront d’une hausse de 800 à 1.000 dollars.
Pour mémoire, la circulaire n°166 s’adresse à tous les déposants – particuliers ou entreprises – ayant converti en devises étrangères leurs dépôts en livres libanaises après le 30 octobre 2019, sans bénéficier d’aucune autre circulaire. La circulaire n°158, elle, concerne les titulaires de comptes en devises étrangères ouverts avant le 19 octobre 2019, également non éligibles à d’autres dispositifs.
Au total, quelque 340.000 déposants profiteraient de ces deux mécanismes: environ 180.000 pour la circulaire n°158 et 160.000 pour la circulaire n°166.
Le coût global de leur mise en œuvre atteindrait 260 millions de dollars par mois, soit une hausse de 52 millions par rapport au niveau actuel. En rythme annuel, la facture passerait ainsi de 2,5 à 3,12 milliards de dollars, soit près de 624 millions supplémentaires.
La Banque du Liban en supporte la plus grande part, soit environ 180 millions de dollars frais par mois, l’équivalent de 2,1 milliards par an, tandis que la contribution des banques commerciales atteint 33 millions mensuels, soit 400 millions par an. Ces dernières participent pour moitié au financement des effets de la circulaire n°158, mais ne contribuent pas à ceux de la circulaire n°166. Cependant, la BDL déduit ce montant directement des comptes en lollars que les banques détiennent auprès d’elle.
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