
Le Hezbollah continue son bras de fer avec l’État et le menace une énième fois.
«Nous refusons d’être désarmés et nous mènerons cette bataille comme à Kerbala», a affirmé samedi le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem.
Au cours d’une cérémonie en commémoration de l’assassinat de son prédécesseur, Hassan Nasrallah, le 27 septembre 2024, Naïm Kassem a très clairement réaffirmé son refus de se soumettre à l’autorité des institutions libanaises et a exhorté le gouvernement à «corriger son erreur».
Dans un discours à tonalité populiste, il a insisté sur les «grandes victoires» de son mouvement depuis septembre dernier, affirmant que malgré «la guerre mondiale», la formation a tenu le coup et a remporté «un cessez-le-feu» au bout de 66 jours de destructions. Selon lui, la milice dispose toujours d’une forte présence dans le tissu libanais et connaît un «redressement jihadiste» qui la rend «prête à toute confrontation avec Israël».
Enfin, il a insisté sur la nécessité de tenir les élections législatives à leur date prévue et selon la loi électorale en vigueur, tout en réitérant son appel à élire une Chambre non confessionnelle et à mettre en place un Sénat comme convenu à Taëf.
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