Hajjar annonce le démantèlement d’un vaste réseau international de trafic de drogue
Le ministre de l'Intérieur, Ahmad Hajjar, a annoncé que 6,5 millions de comprimés de Captagon avaient été saisis avant leur expédition vers l’Arabie saoudite via le port de Beyrouth. ©Al-Markazia

Le ministre de l’Intérieur, Ahmad Hajjar, a annoncé, lundi, le démantèlement d’un réseau international de trafic de drogue reliant le Liban, la Turquie, l’Australie et la Jordanie.

Lors d’une conférence de presse tenue après une tournée d’inspection au siège du département de l’Information des services de sécurité à Beyrouth, M. Hajjar a fait part de l’arrestation du chef du réseau et de plusieurs complices, à l’issue de «mois de surveillance étroite».

Selon le ministre, les forces de sécurité ont saisi 6,5 millions de comprimés de Captagon destinés à l’Arabie saoudite, dissimulés en vue d’un acheminement par le port de Beyrouth et interceptés «avant même leur arrivée au port».

«La criminalité ne connaît ni frontières, ni confessions, ni identités», a insisté M. Hajjar. Et d’ajouter que «la lutte contre le trafic de drogue est une mission nationale» et que «ce réseau opérait à une échelle largement internationale». Il a, en outre, souligné la coopération active entre les services libanais et leurs homologues en Syrie, en Arabie saoudite, en Turquie et en Jordanie dans le cadre de cette opération.

Le ministre a également salué le «travail efficace mais discret» des services de sécurité, rappelant qu’ils avaient récemment arrêté plusieurs individus impliqués dans des affaires de terrorisme ou de collaboration avec Israël. «Personne n’est au-dessus des lois, personne n’est couvert. Les autorités politiques soutiennent pleinement les services de sécurité», a-t-il, dans ce contexte, affirmé.

M. Hajjar a, par ailleurs, indiqué que l’armée avait découvert, «il y a quelques jours, une usine de production de drogue sur le territoire libanais, évoquant la possibilité que certaines substances y seraient parvenues à l’époque où l’ancien régime syrien était encore en place».

Interrogé sur l’arrestation supposée d’une cellule du Hezbollah en Syrie, le ministre a répondu n’avoir reçu «aucune information officielle» à ce sujet.

«Nous sommes déterminés à préserver la sécurité du pays à tous les niveaux», a conclu M. Hajjar, avant de marteler: «Aucun secret ne peut être dissimulé et toute personne violant la loi sera poursuivie et déférée devant la justice.»

 

 

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