Chareh reçoit le chef du Centcom: politique et sécurité au menu des discussions
Le président syrien par intérim Ahmad el-Chareh. ©Ludovic Marin / AFP

Le président syrien par intérim, Ahmad el-Chareh, a rencontré vendredi à Damas le nouveau chef du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), l’amiral Brad Cooper, ont indiqué la présidence et le Centcom.

Les États-Unis maintiennent depuis plusieurs années des bases militaires en Syrie pour lutter contre le groupe jihadiste État islamique (EI), qui avait conquis de vastes territoires en Syrie et en Irak voisin en 2014.

«La rencontre a porté sur les perspectives de coopération politique et militaire (…) et sur le renforcement de la sécurité et de la stabilité en Syrie et dans la région», a déclaré la présidence syrienne dans un communiqué.

La réunion, à laquelle participait l’envoyé spécial américain pour la Syrie, Tom Barrack, illustre «l’intérêt partagé pour consolider le partenariat stratégique et élargir les canaux de communication entre Damas et Washington», a-t-elle ajouté.

Dans un communiqué, le Centcom a précisé que ses responsables avaient remercié le dirigeant syrien pour «son soutien à la lutte contre l’EI en Syrie».

«Éliminer la menace de l’EI en Syrie réduira le risque d’une attaque contre le territoire américain, tout en œuvrant à concrétiser la vision du président (Donald) Trump d’un Moyen-Orient prospère et d’une Syrie stable, en paix avec elle-même et avec ses voisins», a ajouté le Centcom.

Les responsables américains ont également «salué la Syrie pour son soutien au rapatriement de citoyens américains».

Plusieurs Américains ont disparu ou ont été tués durant la guerre civile syrienne déclenchée en 2011.

En avril, le Pentagone avait annoncé son intention de réduire de moitié environ le nombre de soldats déployés en Syrie, à moins de 1 000, dans les mois à venir.

M. Barrack avait déclaré en juin que l’armée finirait par fermer toutes ses bases en Syrie, à l’exception d’une seule.

Les États-Unis mènent régulièrement des raids et des frappes contre les derniers bastions jihadistes afin d’empêcher toute résurgence de l’EI.

Brad Cooper s’est rendu début septembre en Israël, soit un mois après sa nomination, pour sa première visite à cet allié des États-Unis.

Israël a mené des centaines de frappes en Syrie depuis la chute de Bachar al-Assad en décembre, malgré l’ouverture d’un dialogue inédit avec les autorités islamistes de transition.

AFP

Commentaires
  • Aucun commentaire