L’acteur et producteur français Jacques Charrier, connu notamment pour son union médiatisée avec Brigitte Bardot et une carrière marquée par des rôles dans le cinéma des années 1960, est décédé mercredi soir à l’âge de 88 ans à Saint-Briac-sur-Mer, a annoncé jeudi son entourage. Révélé dans Les Tricheurs de Marcel Carné, il avait collaboré avec plusieurs grands réalisateurs avant de se retirer du cinéma dans les années 1980 pour se consacrer à la peinture.
L'acteur français Jacques Charrier, sous les projecteurs lors de sa brève union avec Brigitte Bardot avec qui il a eu un fils en 1960, est mort mercredi soir à 88 ans, a annoncé jeudi son entourage à l'AFP.
Il est décédé à Saint-Briac-sur-Mer (ouest), a-t-on précisé de mêmes sources, confirmant une information de l'hebdomadaire Paris Match.
Né le 6 novembre 1936 à Metz (est), Jacques Charrier, formé à l'école de la rue Blanche, débute dans la figuration à la Comédie-Française. Le réalisateur Marcel Carné l'engage pour son film Les Tricheurs aux côtés notamment de Jean-Paul Belmondo. Jeune premier à la carrière discrète, Jacques Charrier entre dans la cour des grands pour quelques années.
Plusieurs metteurs en scène; Gérard Oury, Claude Chabrol, Michel Deville, Agnès Varda ou Jean-Luc Godard, se le disputent. Il apparaîtra dans La Belle Américaine, Les Sept péchés capitaux, La Vie conjugale ou Le Plus vieux métier du monde.
Il produit aussi plusieurs longs métrages dans les années 1970.
La rencontre entre l'acteur brun aux yeux bleus et Brigitte Bardot se fait sur le tournage de Babette s’en va-t’en guerre. Ils se marient le 18 juin 1959, deux ans après le divorce de l'actrice d'avec Roger Vadim.
Unique enfant de «BB», leur fils Nicolas-Jacques naît le 11 janvier 1960. Un moment magique pour l'un, d'horreur pour l'autre, raconteront-ils plus tard.
«C’était comme une tumeur qui s’était nourrie de moi, que j’avais portée dans ma chair tuméfiée, n’attendant que le moment béni où l’on m’en débarrasserait enfin», a notamment écrit l'actrice dans ses mémoires Initiales BB, parues en 1996.
S'ensuit un procès retentissant, gagné par Charrier et son fils. La justice condamne Bardot et son éditeur à 250.000 francs (36.000 euros) de dommages et intérêts.
Quelques mois après, Jacques Charrier prend la plume à son tour en publiant Ma Réponse à Brigitte Bardot, dressant un portrait peu flatteur de l’idole des années 60.
Au début des années 1980, il tourne la page du cinéma pour revenir à la peinture, sa première passion. Il est régulièrement exposé en France comme à l’étranger.
Avec AFP
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