
Selon des sources officielles libanaises, l’émissaire américain, Tom Barrack, et Morgan Ortagus reviendront à Beyrouth mardi, porteurs de la réponse israélienne concernant les retraits, la cessation des attaques et des assassinats, et la libération des prisonniers, ainsi que de la proposition américaine relative au renouvellement du mandat de la Finul.
Selon ces mêmes sources, la présidence de la République et le gouvernement n’ont pas encore reçu de réponse israélienne officielle via les Américains et ne sont pas concernés par les informations qui circulent dans les médias à ce sujet. Partant, la position libanaise sera annoncée uniquement après réception officielle de cette réponse et à l’issue de consultations entre les responsables libanais, dont, en particulier, le président du Parlement Nabih Berry.
Selon ces mêmes sources, l’armée libanaise poursuit l’élaboration d’un plan visant à limiter la détention des armes à l’État. Ce plan sera prêt à être présenté au Conseil des ministres en septembre. Cependant, son application dépendra d’une décision politique, laquelle sera fondée sur l’intérêt national du Liban et sur le degré de réciprocité du camp adverse, démontrant une volonté sérieuse de mettre fin aux différends actuels entre le Liban et Israël.
Concernant les premières étapes liées à la remise des armes palestiniennes, les développements récents dans le camp de Bourj el-Barajneh sont considérés comme une avancée positive, et ouvrent la voie à d’autres mesures dans ce camp et dans les autres. Pour l’instant, le processus se limite au mouvement Fatah, mais l’évolution attendue du dossier global des armes au Liban s’étendra inévitablement à celles des Palestiniens à l’intérieur des camps, rendant leur remise inévitable, comme cela a déjà été le cas pour celles à l’extérieur des camps, aujourd’hui totalement éliminées.
Les sources officielles ont enfin insisté sur le fait qu’il n’y aura pas de retour en arrière concernant le principe de l’exclusivité des armes aux mains de l’État. Toutes les tentatives de blocage sont vouées à l’échec, le Liban ne pouvant supporter un surcroît de catastrophes et de guerres, de même que ceux qui s’accrochent encore à leurs armes.
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