
Le patriarche maronite, Béchara Raï, a entamé dimanche une tournée dans le sud du Liban, visitant plusieurs localités situées le long de la frontière avec Israël, dans un contexte de tensions accrues dans la région.
Sa première étape a eu lieu à l’évêché maronite de Tyr, dans le village frontalier de Debel, dans le district de Bint Jbeil, où il a été acclamé sous une pluie de pétales de fleurs. S’adressant à la foule, le patriarche a réaffirmé son appel à la paix: «Non à la guerre, oui à la paix», a-t-il déclaré, ajoutant que «la responsabilité de la paix incombe autant aux citoyens qu’aux responsables».
Plus tard, dans la localité voisine d’Al-Qouzah, le patriarche a souligné que seuls 72 habitants y demeuraient, nourrissant l’espoir de voir leur village retrouver sa vitalité d’autrefois. «Cette localité doit toujours vivre et résister pour préserver son patrimoine, sa terre et son existence», a-t-il insisté.
Raï a dénoncé la guerre comme «synonyme de destruction, de dévastation et de déplacement», rappelant qu’elle frappe tous les peuples sans distinction. «C’est pourquoi nous prions pour une paix durable et juste pour le Liban», a-t-il conclu.
Depuis la localité d’Aïn Ebel, le patriarche Raï a exprimé sa tristesse pour les victimes, les qualifiant de « nos frères en humanité », et a souligné que « la guerre n’a jamais été la solution ». Il a exprimé l’espoir que le conflit soit « parti sans retour ». Raï a également visité la localité de Rmeich, où il a été accueilli par la foule.
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