Nawaf Salam réaffirme la primauté de l’État et l’exclusivité des armes aux forces légales
Lors d’une séance de dialogue tenue à la Bibliothèque nationale, à Sanayeh, consacrée aux répercussions de l’explosion au port de Beyrouth cinq ans après la tragédie, le Premier ministre, Nawaf Salam, a insisté sur le caractère «national et fédérateur» de la quête de vérité et de justice pour les victimes. ©ANI

Lors d’une séance de dialogue tenue à la Bibliothèque nationale, à Sanayeh, consacrée aux répercussions de l’explosion au port de Beyrouth cinq ans après la tragédie, le Premier ministre, Nawaf Salam, a insisté sur le caractère «national et fédérateur» de la quête de vérité et de justice pour les victimes.

«Il n’y a pas de souveraineté sans reddition de comptes, ni d’État de droit sans justice», a déclaré M. Salam, pointant la culture d’impunité comme «une cause majeure des effondrements et des crimes» dans le pays. Il a affirmé que le procès équitable est un droit pour les victimes et un devoir pour l’État, et que la loi sur l’indépendance de la justice constitue une étape essentielle vers la vérité.

Réaffirmant que «nul n’est au-dessus de la justice», le chef du gouvernement a assuré que «la vérité est la mère de la justice» et qu’aucune réconciliation n’est possible sans établir les responsabilités. Il a également martelé que «la décision de réserver la possession des armes à l’État est irréversible» et que «le pouvoir de déclarer la guerre ou la paix appartient uniquement à l’État».

La ministre des Affaires sociales, Hanine el-Sayyed, s’exprimant «en tant que membre des familles des victimes», a pour sa part souligné que l’objectif de cette démarche est de construire la justice et la réconciliation. Il a annoncé par ailleurs que son ministère intégrera les victimes de l’explosion au programme national et leur délivrera des cartes de handicap.

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