4 août: l’enquête touche à sa fin, selon Nassar
Le ministre de la Justice, Adel Nassar, a tenu vendredi une conférence de presse en son bureau. ©Ici Beyrouth

Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue, vendredi, en son bureau, le ministre de la Justice, Adel Nassar, a annoncé que l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth, touche à sa fin.

L’annonce intervient trois jours avant la cinquième commémoration de la tragédie du 4 août 2020, qui a coûté la vie à 235 personnes au moins (L’État n’a toujours pas de chiffres officiels).

Le ministre a salué les efforts du juge Tarek Bitar, chargé d’instruire le dossier, et a fait part de son soutien à son action: «Je suis à sa disposition. Ce dossier est fondamental et je m’y suis engagé dès mon arrivée au ministère, d’autant plus que la date de la tragédie approche. Il est du droit des familles des victimes, des sinistrés et du peuple libanais de connaître la vérité», a-t-il dit.

Concernant un autre sujet d’actualité, le monopole des armes aux mains de l’État, sur lequel le Conseil des ministres doit plancher mardi, M. Nassar a affirmé «soutenir la position du président de la République». «Il ne peut y avoir d’État véritable tant qu’il existe des armes en dehors du cadre légal. Un État ne peut être complet en présence d’armes échappant au contrôle des forces officielles, indépendamment des considérations extérieures liées à ce dossier et des conséquences catastrophiques que cette situation continue de faire peser sur le Liban». «Tout le monde sait désormais que ces armes sont devenues une malédiction», a-t-il insisté, en allusion aux armes du Hezbollah et des factions palestiniennes.

Pour lui, il est impératif que tous les acteurs «aient la conviction que le partenariat passe par l’édification d’un État au vrai sens du terme». «Nous devons régler le plus vite possible la question des armes (illégales). Il n’est dans l’intérêt de personne de se placer dans une situation de confrontation avec l’État libanais. Le choix est impératif: soit on est partenaire dans l’édification d’un État, soit on se place en confrontation avec l’État», a soutenu M. Nassar.

 

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