
Une vague de chaleur en Iran provoque des pénuries d’eau et d’électricité dans une grande partie du pays, au moment où les réservoirs d’eau sont mis à rude épreuve avec des niveaux anormalement bas, ont rapporté mardi des médias d’État.
Au moins 18 des 31 provinces que compte l’Iran, incluant celle de la capitale Téhéran, sont touchées par des températures extrêmes, qui ont débuté vendredi et devraient s’atténuer à partir de jeudi, a indiqué la télévision d’État, citant les services météorologiques.
Lundi, le mercure a dépassé les 40°C dans au moins dix capitales provinciales, notamment à Téhéran où les autorités ont décrété mercredi jour férié pour économiser l’eau et l’énergie.
L’AFP a constaté mardi des coupures d’eau dans certains quartiers de Téhéran.
La société de gestion de l’eau de la capitale a appelé dimanche les habitants à réduire leur consommation d’« au moins 20% », afin d’atténuer la crise.
« Les barrages qui alimentent Téhéran en eau sont actuellement à leur plus bas niveau depuis un siècle », a-t-elle indiqué évoquant « la pire sécheresse depuis 60 ans » dans la capitale iranienne.
« La crise de l’eau est plus grave que ce dont on parle aujourd’hui », a mis en garde le président iranien Massoud Pezeshkian, appelant dimanche ses compatriotes à « réfléchir à la consommation excessive » d’eau.
Pays aride, l’Iran est régulièrement confronté à des épisodes de sécheresse, en particulier dans ses provinces méridionales.
Le pays est par ailleurs confronté à la semaine la plus chaude de l’année avec des températures qui dépassent localement les 50°C, selon la météo nationale.
Dans le sud de l’Iran, la localité de Shabankareh a ainsi enregistré lundi 53°C.
Dans près d’une dizaine de provinces, les heures de travail ont été réduites ou ajustées dans les administrations pour économiser l’énergie.
Dix autres provinces ont ordonné pour mercredi la fermeture des bâtiments publics.
Avec AFP
Commentaires