les Cavernas do Peruaçu au Brésil reconnues patrimoine mondial par l’Unesco
Un visiteur se tient à l’entrée d’une grotte du parc national des Cavernas do Peruaçu, qui abrite un ensemble de plus de 250 grottes ornées de peintures rupestres vieilles d’environ 12 000 ans, dans la municipalité d’Itacarambi, État du Minas Gerais, Brésil, le 9 janvier 2025. ©Evandro PEREIRA / AFP

Le Brésil ajoute un nouveau site naturel exceptionnel à sa liste de trésors mondiaux. L’Unesco a reconnu la valeur unique des Cavernas do Peruaçu, classées patrimoine mondial.

Le parc national des Cavernas do Peruaçu au Brésil, connu pour ses canyons et ses grottes calcaires abritant de l’art rupestre préhistorique, a été inscrit dimanche sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, a annoncé l’organisation internationale.
Situé dans le nord de l’État de Minas Gerais (sud-est), ce parc national s’étend sur quelque 56 500 hectares de paysages parsemés de gigantesques grottes. Certaines, atteignant jusqu’à six km de longueur, figurent parmi les plus grands espaces souterrains au monde, selon l’Unesco.
En l’inscrivant à sa liste du patrimoine mondial de l’Humanité, l’organisme des Nations unies a reconnu la «beauté naturelle exceptionnelle» des Cavernas de Peruaçu et les a qualifiées d’exemple «remarquable des principales étapes de l’histoire de la Terre».
Le parc abrite «plus de 2 000 espèces de plantes et d’animaux, dont beaucoup sont menacées», a souligné l’Unesco. Avec ses canyons, ses galeries et une eau permanente, la vallée de Peruaçu a favorisé l’occupation humaine depuis 12 000 ans. Des peintures sur les rochers, de différents styles, abondent dans la région.
Alors que les premiers habitants étaient des chasseurs, des preuves archéologiques et des peintures mettent notamment en évidence la culture du maïs, du tabac, du coton et des céréales à des époques plus récentes, a indiqué l’Unesco.
Selon l’Institut Chico Mendes de conservation de la biodiversité (ICMBio), en charge des parcs nationaux brésiliens, les indigènes xacriabás connaissaient la vallée sous le nom de «Peruaçu», qui pourrait se traduire par «grand vide», en référence au canyon ou aux grandes grottes formées dans la roche calcaire de la région.

Avec AFP

Commentaires
  • Aucun commentaire