Deux nouveaux joyaux africains entrent au patrimoine mondial de l’UNESCO
Cette photo prise en octobre 2008 montre les monts Mandara, près de la ville de Mokolo au nord du Cameroun, non loin de la frontière avec le Nigeria. ©Marc PREEL / AFP

Le Cameroun et le Malawi voient deux de leurs paysages culturels inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette reconnaissance marque un pas de plus vers une meilleure représentation de l’Afrique sur cette liste.

Deux paysages culturels au Cameroun et au Malawi ont été inscrits vendredi sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, a annoncé l’organisation qui présente l’Afrique comme une de ses priorités.
Le paysage Diy-Gid-Biy des Monts Mandara, dans l’extrême-nord du Cameroun, est composé de sites archéologiques qui ont vraisemblablement été aménagés entre les XIIe et XVIIe siècles, entourés de terrasses agricoles et de lieux de culte.
La chaîne de montagnes dominée par le Mont Mulanje, dans le sud du Malawi, est considérée comme un lieu sacré peuplé de dieux, d’esprits et d’ancêtres.
Parmi les 30 candidatures examinées cette année, deux autres sont par ailleurs issues de pays africains jusque-là absents du classement du patrimoine mondial : la réserve de biosphère de l’archipel des Bijagos (Guinée-Bissau) et les forêts de Gola Tiwai (Sierra Leone), refuge d’espèces menacées comme les éléphants de forêt.
Durant ses deux mandats à la tête de l’Unesco, sa directrice générale Audrey Azoulay a souvent présenté l’Afrique comme une priorité, même si celle-ci demeure sous-représentée dans son classement.
Le continent représente 9 % des biens inscrits au Patrimoine mondial, mais abrite près d’un quart de ceux déclarés en péril, notamment en raison des conflits, du réchauffement climatique et de l’exploitation des ressources naturelles.
Le Comité du patrimoine mondial se réunit à Paris jusqu’à dimanche pour sa 47e session élargie annuelle.
D’autres sites proposés ont notamment un lien avec la préhistoire, comme les Mégalithes (monuments en pierre) de Carnac et des rives du Morbihan, dans l’ouest de la France, ou avec la mémoire, comme d’anciens centres de répression au Cambodge.

Avec AFP

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