Un plan américain sur la table: désarmement du Hezbollah et aide économique au Liban
L’envoyé spécial de Donald Trump pour la Syrie et ambassadeur des États-Unis en Turquie, Thomas J. Barrack Jr. ©Al-Markazia

Dans un entretien accordé au New York Times, l’envoyé spécial de Donald Trump pour la Syrie et ambassadeur des États-Unis en Turquie, Thomas J. Barrack Jr., a révélé avoir récemment présenté au gouvernement libanais une proposition visant à désarmer le Hezbollah et à relancer l’économie du pays.

Ce plan, transmis en juin et attribué au secrétaire d’État Marco Rubio, comporte des objectifs précis et des échéances, avec des opérations dirigées par l’armée libanaise, incluant des perquisitions maison par maison pour la recherche d’armes.

M. Barrack a reconnu la sensibilité d’un tel processus, déclarant que «le désarmement du Hezbollah nécessiterait à la fois la carotte et le bâton (des incitations et des pressions)». Il a souligné la nécessité de rallier l’adhésion des communautés chiites libanaises, historiquement proches du Hezbollah, en liant le processus de désarmement à une aide à la reconstruction ciblée:

«Si les chiites du Liban reçoivent quelque chose en échange, ils coopéreront.»

Il a précisé que les États-Unis cherchaient un soutien financier du Qatar et de l’Arabie saoudite pour financer la reconstruction du sud du Liban, gravement endommagé par les récents affrontements. M. Barrack a également qualifié de «total échec» le cessez-le-feu de novembre entre Israël et le Hezbollah, affirmant: «Israël continue de bombarder le Liban et le Hezbollah viole les termes de l’accord.»

 

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