Les autorités syriennes ont annoncé vendredi avoir saisi quelque trois millions de comprimés de captagon, un stimulant illégal de type amphétamine, après des affrontements avec un réseau de trafic de drogue près de la frontière libanaise.
Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur, les forces syriennes ont repéré un groupe de trafiquants en provenance du Liban, empruntant des passages frontaliers illégaux dans la région de Jarajir, au nord de la province de Damas.
Les forces de sécurité ont tendu une embuscade, conduisant à des échanges de tirs avec les membres du réseau, dont certains ont abandonné leur véhicule et pris la fuite, précise le communiqué.
La fouille a permis la saisie de près de trois millions de comprimés de captagon, ainsi que de 50 kilos de haschisch, selon la même source, qui assure que les autorités ne permettront pas que «le territoire syrien serve de couloir ou de refuge pour le trafic de drogue».
La Syrie et le Liban partagent une frontière poreuse de 330 kilomètres, réputée être un point de passage majeur de produits de contrebande.
Le captagon, également produit au Liban, était la principale exportation de la Syrie au cours de la guerre civile déclenchée en 2011, servant notamment de source majeure de revenus pour le pouvoir du président d'alors, Bachar el-Assad.
Après la chute d'Assad le 8 décembre, les nouvelles autorités islamistes ont mis au jour des stocks considérables de captagon dans des entrepôts ou d'anciennes installations militaires.
Plus tôt ce mois-ci, Damas a affirmé que toutes les installations de production de captagon en Syrie avaient été saisies.
AFP
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