
Le Premier ministre, Nawaf Salam, a présidé, mercredi, au Grand Sérail, une réunion consacrée au Fonds de redressement du Liban. Il s’agit d’un mécanisme de financement, géré par les Nations unies, visant à coordonner l’aide internationale, sous forme de dons, pour la reconstruction et la relance post-crise du pays. Des ministres, des représentants de plusieurs départements de l’État et des agences de l’ONU y ont pris part.
Le FRL a pour objectif de financer des projets favorisant la cohésion sociale, le renforcement des institutions publiques et la relance à l’échelle communautaire.
Le fonds contribue également à la mise en œuvre, à court et moyen terme, des priorités définies dans l’évaluation du redressement du Liban (LRA), menée conjointement par le gouvernement et les Nations unies.
Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre a souligné que cette réunion constituait «une étape décisive» pour attirer de nouveaux financements et renforcer le rôle de leadership du Liban dans le processus de redressement.
M. Salam a également présidé une réunion ministérielle consacrée à la problématique des mauvaises odeurs persistantes autour de l’aéroport international de Beyrouth, en présence des ministres de l’Intérieur, Ahmad Hajjar, de l’Environnement, Tamara el-Zein, de l’Industrie, Joe Issa el-Khoury, et des Travaux publics et des Transports, Fayez Rasamny.
L’objectif de la réunion est d’établir des solutions à la fois immédiates et durables.
Par ailleurs, lors d’un entretien avec le vice-amiral Edward Ahlgren, conseiller militaire principal du ministère britannique de la Défense pour la région Mena, le Premier ministre a réaffirmé le rôle de l’armée libanaise dans le renforcement de l’autorité de l’État.
L’entretien, qui s’est déroulé en présence de l’ambassadeur du Royaume-Uni au Liban, Hamish Cowell, a porté, entre autres, sur la situation dans la région.
M. Salam a souligné la position officielle du Liban, déterminé à ne pas se laisser entraîner dans les conflits régionaux. Il a également insisté sur la nécessité d’un retrait d’Israël des cinq points frontaliers où il maintient une présence.
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