
L’attentat meurtrier survenu dimanche dans une église de Damas, qui a fait au moins 22 morts selon les autorités syriennes, a suscité une vague de condamnations internationales, notamment de l’Union européenne et de la Turquie. L’attaque, attribuée à un membre du groupe État islamique (EI), vise une communauté chrétienne déjà vulnérable dans un pays ravagé depuis plus d’une décennie par la guerre.
Union européenne
L'Union européenne a dénoncé lundi une attaque «odieuse et lâche contre des Chrétiens» en Syrie, au lendemain de l'attentat dans une église à Damas qui a fait au moins 22 morts.
L'UE «condamne fermement» cet «attentat» qui «rappelle avec gravité la nécessité d'intensifier les efforts contre la menace terroriste et d'assurer la défaite durable de Daech et d'autres organisations terroristes», a déclaré un porte-parole de la Commission européenne, en utilisant l'acronyme en arabe du groupe jihadiste État islamique.
Turquie
De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé sa solidarité avec le peuple syrien, tout en réaffirmant le soutien d’Ankara au processus de stabilisation en Syrie. «Nous ne permettrons jamais que la Syrie, pays voisin et frère, soit entraînée à nouveau dans l’instabilité par des groupes terroristes», a-t-il écrit sur le réseau X (anciennement Twitter), qualifiant l’attentat d’ acte terroriste odieux» destiné à saper «la culture du vivre ensemble et la stabilité de notre région».
Avec AFP
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