Dans le cadre d'une visite officielle et familiale à Rome, le président Joseph Aoun a été reçu, vendredi matin, par le pape Léon XIV dans son bureau au Vatican. L’entretien privé entre les deux chefs spirituel et politique s’est tenu dans une atmosphère empreinte de respect mutuel et de profonde cordialité.
À l’issue de cette rencontre, le président Aoun a mis l’accent sur les relations entre le Liban et le Saint-Siège, fondées sur des valeurs humaines et spirituelles communes. Fidèle à son message d’unité dans la diversité, le président a réaffirmé l’attachement du Liban à sa mission unique au sein d’un Moyen-Orient tourmenté. «Le Liban, malgré ses blessures, reste un carrefour de civilisations, une oasis de liberté religieuse et de pluralisme culturel. Ce rôle naturel, il le joue en tant que pont entre l’Orient et l’Occident et lieu privilégié de dialogue entre les religions et les cultures.»
Le chef de l’État a évoqué, dans ce contexte, les paroles du pape Jean-Paul II, qui voyait dans le Liban «non seulement un pays, mais un message». Une assertion que le président Aoun s’est dit déterminé à porter, avec l’appui du Saint-Siège. Le pape «m’a assuré de sa proximité constante avec le peuple libanais, quelles que soient ses appartenances, et de sa prière fervente pour que le Liban retrouve la stabilité, la paix et l’espérance».
Par ailleurs, le chef de l’État a adressé au pape une invitation officielle à visiter le Liban, une visite qui constituerait «un message fort de réconfort pour tous les Libanais».
À la suite de cette audience papale, le président Aoun a entamé une réunion avec le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, pour approfondir les discussions sur les perspectives d’avenir et le soutien international au Liban.
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