Rodolphe Haykal réaffirme la coordination stratégique entre l’armée libanaise et la Finul
Le général Rodolphe Haykal souligne l'importance d'une coordination soutenue entre les Forces armées libanaises (FAL) et la Finul lors d'une visite au quartier général de la mission de maintien de la paix à Naqoura. ©Al-Markazia

Le commandant en chef de l'armée libanaise, Rodolphe Haykal, a souligné l'importance primordiale de poursuivre la coordination entre les Forces armées libanaises (FAL) et la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) lors d'une visite effectuée au quartier général de la mission des Nations unies à Naqoura, ce mercredi.

Lors de sa rencontre avec le commandant de la Finul, le général Aroldo Lázaro, le général Haykal a insisté sur la nécessité de «maintenir la coopération dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies». Il a également évoqué les derniers développements en matière de sécurité et d'opérations dans le secteur sud du Litani, une zone qui connaît une escalade des tensions en raison des frappes israéliennes continues sur le territoire libanais.

En outre, M. Haykal a dénoncé les attaques persistantes d'Israël estimant qu’elles «entravent directement la capacité de l’armée libanaise à achever son déploiement au Liban-Sud», tout en soulignant «le rôle essentiel» de la Finul dans la stabilisation de la région.

Cette visite intervient au lendemain de deux affrontements distincts impliquant des patrouilles de la Finul et des civils présumés affiliés au Hezbollah, qui se sont produits mardi au sud du pays.

Lors du premier incident, un homme a interpellé une patrouille de la Finul dans la localité de Bedyas dans le caza de Tyr, exigeant son départ et la convocation de l’armée libanaise. Face au refus des Casques bleus, une altercation verbale s’en est suivie.

Peu après, une seconde altercation, plus grave, s’est produite dans la région de Fouwar, entre Deir Qanoun el-Nahr et Halloussiyeh. Des habitants ont bloqué un convoi de la Finul, exigeant qu’il ne circule pas sans escorte de l’armée libanaise. La situation a dégénéré en affrontement physique, au cours duquel un soldat de la paix aurait été giflé.

Les forces de l’armée libanaise sont alors intervenues pour désamorcer la situation, après quoi la patrouille onusienne s’est retirée des lieux.

 

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