
Alors que les tas d’ordures ont refait surface dans certains quartiers de Beyrouth et du Mont-Liban, la polémique enfle autour de la responsabilité de l’État dans la gestion du secteur des déchets. En ligne de mire: les retards de paiement aux entreprises en charge du ramassage, du traitement et de l’enfouissement des ordures, que certains médias ont attribués au ministère des Finances. Ce dernier a réagi lundi pour défendre sa position et clarifier les faits.
Dans un communiqué, le bureau de presse du ministère des Finances a répondu à certaines rumeurs relayées par des médias, précisant que le ministre Yassine Jaber avait déjà présenté au Conseil des ministres une lecture complète et détaillée du dossier des déchets, sous tous ses aspects.
Lors de sa précédente séance, le Conseil des ministres a pris acte de ces éléments et a jugé qu’un blocage entraînerait des conséquences sanitaires et environnementales graves.
Le Conseil des ministres a chargé le ministère des Finances de poursuivre les paiements dus aux entreprises concernées, comme cela avait été le cas jusqu’à présent. Par ailleurs, la même décision charge le ministère de proposer des mécanismes de financement durables pour les contrats liés aux déchets, en coordination avec le ministère de l’Environnement. Cela pourrait passer par la création d’une ligne budgétaire dédiée ou par l’élaboration d’un projet de loi permettant un remboursement par avance des montants dus.
À la suite de la réception officielle de cette décision, le ministre Yassine Jaber a signé les documents relatifs au paiement des montants dus et les a transmis aux directions concernées pour exécution.
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