Aoun rend hommage aux magistrats assassinés à Saïda en 1999
©Al Markazia

À l’occasion de la 26e commémoration de l’assassinat de quatre magistrats à Saïda, le président de la République, Joseph Aoun, a condamné «avec force» cet acte qualifié de «crime terroriste».

Dans un communiqué publié dimanche, il a affirmé que «rien ne saurait intimider le pouvoir judiciaire libanais ni l’empêcher d’accomplir sa mission».

Il a ainsi salué la mémoire des juges Hassan Othman, Imad Chéhab, Aassem Abou Daher et Walid Harmouch, tombés «en martyrs de la justice» en 1999.

«La justice est plus forte que les balles, et le droit survivra à l’injustice», a-t-il insisté, promettant de poursuivre la quête de vérité et de justice.

«Le sang de ces martyrs ne sera pas versé en vain», a conclu le président, réaffirmant son engagement en faveur de l’indépendance de la justice et de la primauté du droit.

En 1999, des tirs avaient été dirigés contre des magistrats depuis les deux fenêtres d’une salle d’audience située au rez-de-chaussée de la Cour criminelle de Saïda. Les assaillants avaient ensuite pris la fuite en direction du camp palestinien voisin de Aïn el-Héloué, abandonnant sur place des fusils-mitrailleurs ainsi qu’un lance-roquettes. Selon des sources proches du dossier à l’époque, cette attaque aurait été motivée par un désir de vengeance, après l’exécution de trois partisans d’Abou Mahjan reconnus coupables de l’assassinat du cheikh Nizar Halabi, chef religieux de l’Association des projets islamiques de bienfaisance (Ahbache).

Pour sa part, le Premier ministre Nawaf Salam a déclaré qu'«il n'y aurait plus d'impunité». «Nous continuerons à nous battre pour une justice impartiale et indépendante, une justice qui œuvrera toujours à la consécration de la justice et à l'accomplissement de la vérité», peut-on lire sur son compte X.

Même son de cloche chez le ministre de la Justice, Adel Nassar, qui a assuré combattre l’impunité, s’engageant à préserver l’indépendance du pouvoir judiciaire.  

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