Importations excessives: une menace silencieuse pour l’économie libanaise
Le Liban importe ce qu’il pourrait produire: une dépendance qui coûte cher, selon Joe Issa el-Khoury. ©Al-Markazia

Le ministre de l’Industrie, Joe Issa el-Khoury, a souligné que l’agriculture et l’industrie sont des secteurs «souverains» assurant la sécurité alimentaire et économique du Liban.

Lors du lancement des Journées nationales de l’agriculture à Beyrouth, il a appelé à rompre avec le modèle basé sur l’importation de 80% des produits consommés, malgré les atouts naturels du pays.

Il a critiqué le modèle économique déséquilibré ayant généré un déficit commercial de 14 milliards de dollars par an, compensé artificiellement par les transferts de la diaspora, le tourisme et l’endettement. Le ministre plaide pour un renforcement de la production locale, notamment à travers le développement de l’agro-industrie, et annonce la création d’un comité conjoint entre les ministères de l’Agriculture et de l’Industrie pour faciliter cette coordination.

Enfin, il a insisté sur la nécessité de fonder une véritable relance économique sur des secteurs productifs diversifiés: industrie, agriculture, technologie, tourisme et services bancaires, pour élargir les sources de revenus et réduire la dette publique.

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