La sous-commission parlementaire chargée de la réforme bancaire s’est réunie pour une session cruciale, axée sur les articles 5 et 6 du projet de loi portant sur la création d’une haute autorité bancaire indépendante.
Deux visions s’opposent: celle de la Banque du Liban, qui propose la mise en place d’une nouvelle instance autonome, distincte de l’actuelle, dédiée à la réforme et à la liquidation des banques; et celle du gouvernement, qui souhaite instaurer une autorité unique aux pouvoirs à la fois disciplinaires et décisionnels, une approche qui pourrait toutefois engendrer des conflits d’intérêts.
Le président de la commission des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, a souligné l’importance stratégique de la composition et des prérogatives de cette instance pour garantir la transparence et restaurer la confiance dans le système bancaire. Il a appelé à un consensus entre le gouvernement, la Banque du Liban et le Parlement avant le verdict final.
La commission a décidé de poursuivre les discussions et de soumettre un rapport à la commission des Finances. L’enjeu: parvenir à une réforme équitable et efficace, en ligne avec les engagements du Liban auprès de ses partenaires internationaux.
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