Le président Joseph Aoun a souligné, vendredi, l'importance du rôle des magistrats dans la lutte contre la corruption et la préservation de l'État de droit.
«Je vous exhorte à suivre votre conscience, à respecter la loi et à ne céder à aucune pression ni intimidation», a déclaré le chef de l'État aux nouveaux membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
M. Aoun a tenu ces propos lors de la cérémonie de prestation de serment de trois juges, organisée au palais présidentiel. Les juges Nada Dakroub, Habib Rizkallah et Ghada Abou Kroum ont ainsi officiellement rejoint le CSM du Liban, en présence du président de la République, du ministre de la Justice, Adel Nassar, et du président du CSM, le juge Souheil Abboud.
«Les juges doivent être des partenaires à part entière dans le processus de lutte contre la corruption et de rétablissement du droit et de la justice», a insisté M. Aoun.
Les juges ont été élus d’office membres du CSM, à l’issue d’un scrutin tenu le 15 mai au Palais de justice de Beyrouth. La juge Dakroub est présidente de la huitième chambre de la Cour de cassation, alors que le juge Rizkallah, lui, est à la tête de la neuvième. Ils rejoignent ainsi l’instance pour un mandat de trois ans, conformément aux dispositions en vigueur.
Ces nominations sont intervenues dans un contexte où le CSM, composé légalement de dix membres, ne comptait plus que son président depuis octobre 2023, en raison de départs à la retraite et de mandats expirés.
Le CSM joue un rôle central dans la supervision du système judiciaire libanais, notamment en matière de nominations, de promotions et de discipline des juges.
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