Neuf membres du groupe jihadiste Al-Qaïda ont été tués dans des frappes aériennes dans le sud du Yémen attribuées aux États-Unis, ont indiqué samedi des sources de sécurité yéménites.
Les autorités américaines n'ont pas réagi dans l'immédiat à cette annonce.
Une source de sécurité dans la province d'Abyane, voisine de celle d'Aden, siège du gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale, a indiqué à l'AFP que neuf membres d’Al-Qaïda, dont un chef local, avaient été tués dans des frappes américaines vendredi soir.
Les frappes ont visé plusieurs positions au nord de Khabar al-Maraqsha, a indiqué la même source, faisant référence à une zone montagneuse connue pour abriter des membres d’Al-Qaïda dans le secteur.
«J'ai vu cinq corps carbonisés sur l'un des sites visés, ainsi qu'une voiture calcinée», a déclaré à l'AFP un habitant sous couvert d'anonymat, ajoutant que d'autres personnes avaient été tuées sur un autre site.
Considérée un temps par les États-Unis comme la branche la plus dangereuse du réseau jihadiste, le groupe Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) s'était développé au Yémen dans le chaos provoqué par le conflit qui oppose depuis 2014 le pouvoir, appuyé par l'Arabie saoudite, aux rebelles houthis, soutenus par l'Iran.
Les États-Unis ont conclu début mai, par le biais d'une médiation omanaise, un accord de cessez-le-feu avec les Houthis, mettant fin à des frappes américaines menées en représailles aux attaques des insurgés contre des navires au large du Yémen.
AFP
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