Le Liban menace les factions palestiniennes de mesures sévères en cas de refus de dépôt des armes (Al-Arabiya)
Le président libanais, Joseph Aoun, accueillant son homologue palestinien, Mahmoud Abbas, au palais présidentiel de Baabda, le 21 mai 2025. ©Présidence libanaise

Lors de la première réunion de la commission exécutive conjointe libano-palestinienne, vendredi, les autorités libanaises ont adopté un plan progressif visant à saisir toutes les armes — lourdes, moyennes et légères — présentes dans les camps palestiniens. «Tout refus de coopération exposerait les factions entravant ce processus à une série de mesures, notamment l'annulation des visas d'entrée au Liban et leur expulsion du territoire libanais», a rapporté la chaîne Al-Arabiya, citant des sources gouvernementales.

Le retrait des armes devrait commencer à la mi-juin dans les camps de Beyrouth (Bourj el-Barajné, Chatila, Mar Elias), avant de s’étendre dès juillet aux camps de la Békaa, du Nord et du Sud, notamment ceux sous contrôle du mouvement Fatah.

Le camp d’Aïn el-Héloué, le plus complexe, sera divisé en trois zones selon l’influence des factions présentes: la première est celle de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la deuxième correspond au Hamas et au Jihad islamique, et la troisième aux islamistes radicaux.

Plus de 235.000 réfugiés palestiniens sont recensés au Liban, répartis dans 12 camps situés dans les différents mohafazats, en plus de 57 points de rassemblement. L’armée libanaise contrôle déjà, depuis 2007, le camp de Nahr el-Bared, dans le Nord, où elle avait vaincu le groupe Fatah al-Islam.

Commentaires
  • Aucun commentaire